Lionel Taminiaux, 5e de la seconde étape de Paris-Nice
Le Brabançon wallon est aligné sur l’épreuve World Tour. Il a signé une cinquième place lundi et se focalise sur le boulot pour son leader.
- Publié le 07-03-2023 à 18h52
- Mis à jour le 07-03-2023 à 18h53
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En étant aligné sur la course Paris-Nice, Lionel Taminiaux (Alpecin -Deceuninck) participe à la seconde plus importante course de sa carrière après la Vuelta 2022. Une épreuve de ce niveau, théâtre d’une lutte observée par tous les amateurs de cyclisme, opposant Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, quelle expérience pour le Brabançon wallon ! "Ce n’était pas prévu à la base mais Alexander Krieger est tombé malade et je le remplace. Je n’étais même pas réserve mais là, j’endosse le rôle de lead out pour Kaden Groves. Je suis bien sûr content d’être là et je profite du moment."
Et à la clé, ce lundi, dans la seconde étape, Lionel Taminiaux prend même une excellente cinquième place. "Un peu malgré moi puisque je devais emmener mon leader mais nous nous sommes perdus. J’ai alors fait le sprint lorsque je m’en suis rendu compte."
Après deux épreuves dévouées aux sprinters, ce mardi, c’était un contre-la-montre par équipe. Une redoutable étape. "J’ai déjà eu l’occasion d’en faire chez les jeunes et… l’an dernier à la Vuelta. C’est un exercice particulier qui demande pas mal d’expérience."
À présent, la grande bataille risque de se déclencher entre les favoris. Lionel va tâcher de s’accrocher avant de tenter d’amener au mieux son sprinter lors de l’étape de jeudi, propice à son profil.
Constat: sur une telle épreuve, la nervosité est palpable. "Lundi, c’était fort nerveux toute la journée, on craignait le vent qui n’était finalement pas là. Puis il y a eu la chute dans le dernier kilomètre. C’est assez compliqué le final des courses. Il faut bien se positionner, et en début d’année, avec souvent des nouveaux équipiers, les équipes doivent encore se trouver et optimiser leurs automatismes. Il faut pouvoir prendre des risques au bon moment. Forcément, avec un tel niveau, c’est tendu. Ce lundi, j’ai eu un peu de chance."
Après une Ruta del Sol où il a bien travaillé, Lionel Taminiaux espère tirer profit de ce Paris-Nice. On se souvient que l’an dernier, après la Vuelta où il s’est surpassé, la suite avait été excellente. "J’espère en effet que ce Paris-Nice va me permettre d’augmenter mon niveau pour la suite du programme avec plusieurs épreuves où je compte me distinguer. De belles échéances arrivent."