Le Villersois Simon Roussel doit apprendre
Passer de la catégorie des juniors à celle des espoirs n’est pas chose aisée. Le coureur de l’ECW élites et espoirs est conscient du chemin qui l’attend.
Publié le 02-03-2023 à 06h00
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/T32HZP4OC5EKVNYWOICTFMLZRM.jpg)
Après la fin de la dernière saison, le Villersois Simon Roussel a décidé de se préparer au mieux pour passer le cap de junior à espoir. "J’ai fait une coupure de trois semaines, confie-t-il. J’ai repris progressivement au début du mois de novembre. Comme j’ai commencé des études supérieures en éducateur à Bruxelles, j’ai eu moins de temps pour rouler jusqu’au blocus de Noël. Je roulais environ 300 kilomètres par semaine. Deux semaines après la reprise, j’ai eu mon premier cyclo-cross l’hiver. J’ai eu l’occasion d’en faire cinq. Pour moi, le cyclo-cross, c’est vraiment juste pour prendre du plaisir, j’y vais sans pression. Cela me permet de garder un peu de rythme."
À partir du blocus, Simon a eu plus de temps pour rouler. "Je suis donc passé à environ 400 kilomètres par semaine. J’ai repris de manière plus intensive début janvier et j’ai pu faire un test à l’effort mi-janvier où j’ai pu voir mon évolution. Contrairement à beaucoup, je n’ai pas été en stage, donc j’ai fait toute ma préparation en Belgique. Une semaine avant la reprise, j’ai eu une petite maladie qui m’a fait diminuer mon temps d’entraînements. À part ça, j’ai eu peu de pépins physiques cet hiver."
C’est donc avec un sentiment mitigé que le coureur de l’ECW élites et espoirs a débuté sa saison, samedi en province de Liège, à Villers-le-Temple. "Mes ambitions ? C’est surtout une année de découverte. Le but est de prendre un maximum d’expérience en espoirs car il y a une différence de niveau par rapport aux juniors. J’aimerais aussi finir un maximum de courses en essayant de moins en moins subir. L’objectif principal est évidemment de continuer à prendre du plaisir car sans cela c’est très compliqué de trouver de la motivation."
Mais le cap est important entre les deux catégories. "La principale différence que j’ai pu remarquer pour l’instant entre la catégorie espoirs et juniors, c’est le nombre de participants aux courses. En juniors, à cette période de l’année, on était maximum 30 au départ alors que là, on était 102. Du coup, le niveau varie beaucoup entre les coureurs en espoirs. Certains sont des semis pro qui ont une structure professionnelle. Ils ont donc une vie dédiée au vélo alors que d’autres travaillent à côté ou font des études."
"Il me manque de l’expérience"
Il faudra donc un peu de temps au Villersois. "Je pense que ce qu’il me manque pour l’instant, c’est du rythme. Mais avant tout, comme je ne suis pas très à l’aise dans un peloton, je suis souvent dans le dernier tiers. À cause de cela, je fais plus d’efforts que si j’étais mieux placé. Je perds donc plus d’énergie à chaque relance, quand il faut boucher des trous ou encore quand je suis pris dans une bordure. Il me manque donc de l’expérience et toujours de l’entraînement pour parfaire ma condition et faire monter mon niveau de forme."