À 84 ans, Jacques Wasterlain, alias "Papy", les immortalise tous !

Jacques Wasterlain est présent sur la majorité des épreuves de joggings du Brabant wallon pour photographier les participants.

Laurent SAUBLENS
 Par tous les temps – parfois cela lui joue même des tours – Jacques Wasterlain, 84 ans bientôt, est au bord de la route pour immortaliser le passage des joggeurs.
Par tous les temps – parfois cela lui joue même des tours – Jacques Wasterlain, 84 ans bientôt, est au bord de la route pour immortaliser le passage des joggeurs. ©ÉdA

Il aura 84 ans en mars. Il est infatigable. Il ne rate jamais, ou presque, l’occasion d’être présent sur les joggings en Brabant wallon où, avec son appareil photo, il immortalise les participants. Qui ça ? Jacques Wasterlain, alias "Papy", comme la majorité des joggeurs le surnomment affectueusement. "Oui, on m’appelle principalement Papy depuis 24 ans en raison des relations avec des coureurs amis de Sébastien, mon petit-fils, qui m’appelait évidemment papy. Certains ne me connaissent pas autrement. Pas plus tard que ce samedi, à la Portelette à Lobbes, des anciens m’ont interpellé au retour vers l’arrivée à la fin de la course en me demandant mon prénom parce qu’ils ne connaissaient que Papy."

La photo, "Papy" a toujours aimé. "Cela date de bien avant les joggings, car auparavant, étant gestionnaire bénévole à la réserve naturelle de Sébastopol Bouffioulx, j’en faisais beaucoup. Le running, j’ai débuté avec les courses de mon petit-fils à Bouffioulx en 2000 et puis je l’ai suivi sur ses déplacements sportifs."

Ces reportages, "Papy" les conservent via une application mais hélas, "j’ai perdu ceux-ci suite à l’arrêt de Picasa . J’ai su cependant récupérer les albums depuis 2006 à ce jour ! Au début, la pratique de la photo était coûteuse avec le développement par tirage chez un photographe. C’était une autre façon de pratiquer la photo. La production de photos étant plus limitée, je faisais maximum trois films par séance pour des raisons de coût. Ensuite, le numérique a changé la donne. Il y a bien plus de possibilités et de confort, et c’est aussi plus facile pour la construction du site d’hébergement actuel."

Ce que "Papy" apprécié, ce sont les échanges avec les photographiés. "Le retour est toujours super sympa et ils me saluent au passage. Ils examinent les albums que je publie et quand, par malheur, ils n’y figurent pas car ils sont passés cachés dans un groupe par exemple, ils sont même déçus ! Mais dans l’ensemble, tout le monde est content."

Il repère les lieux avant la course

Son plus beau cliché ? Non ce n’est pas en Brabant wallon… "C’est au Mont-Blanc lors de l’UTMB avec Sébastien, c’est son retour au loin avec la vue de la montagne très loin, un paysage très vallonné… Sinon, quand je photographie les joggeurs, je me place selon la disposition des lieux après un repérage avant course des zones potentielles, mais de préférence j’opte pour la campagne ou un lieu avec des monuments. Et puis, j’ai un petit faible souvent quand il y a une difficulté de terrain comme le sommet d’une côte."

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