Retour en terrain hostile pour l’Ottintois Stéphane Wille
Les Ottintois avaient privé les Vert et Blanc du gain de la première tranche ! Les Stéphanois veulent remettre les pendules à l’heure.
Publié le 22-02-2023 à 16h57
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Capable du meilleur comme du pire, la formation ottintoise épate autant qu’elle déçoit cette saison ! Les Stéphanois étaient d’ailleurs tombés sur la bonne version du ROS lors du match aller et cette défaite 2-1 avait tout simplement mis fin au rêve des Vert et Blanc d’accrocher la première tranche. "Je n’étais pas encore le coach de l’équipe à ce moment-là car c’était fin octobre mais je me souviens très bien de cette rencontre. Le contexte était particulier et traumatisant car le club pleurait le décès tragique d’Ibrahim Barmou et même si les joueurs s’étaient alignés pour rendre hommage à leur ancien coéquipier, la tête et les jambes n’y étaient pas. Ce revers nous a coûté le gain de la première tranche et inutile de dire qu’il y aura de la revanche dans l’air dimanche soir. Nous restons sur un joli 10/12, la dynamique est bonne mais je sais à quel point c’est compliqué de prendre le dessus sur cette équipe d’Ottignies", explique le T1 stéphanois Thierry Bâton, ami et ancien coéquipier d’un certain Stéphane Wille.
Les deux hommes se retrouveront donc ce week-end pour un derby à la saveur spéciale puisque l’actuel mentor ottintois a passé les deux dernières saisons sur le petit banc de… Court-Saint-Étienne. "Je me suis occupé des U19 avant de les suivre en équipe réserve. Je connais pas mal de joueurs de la P3, je garde d’excellents souvenirs de mon passage ici et j’ai toujours eu une très bonne relation avec Benito Marchetto et Saïd Albahtouri. Le derby s’annonce intense, indécis et comme je sais qu’ils ont un petit goût amer dans la bouche par rapport au match aller, il faut s’attendre à de l’animation sur le terrain", argumente Stéphane Wille.
Ayant évolué dans des clubs de Bruxelles avant de migrer dans le BW (Rosières, Limelette, Bierges, Stéphanois ou encore Grez), celui qui a fait ses gammes d’entraîneur du côté du RJ Wavre se sent bien à Ottignies. Malgré les hauts et les bas, une onzième place au classement et un récent bilan de 3/21, l’homme de 51 ans est confiant. "On joue bien au football mais on ne gagne pas et nous avons surtout les pires difficultés du monde à inscrire des buts. Comme je ne sais jamais aligner deux fois la même équipe, c’est parfois compliqué de créer des automatismes. Nous terminons la saison par un calendrier a priori plus abordable et l’objectif serait d’atteindre la barre des trente points."