Le Rebond est maître de son sort et vise la P1
L’équipe ottintoise a battu Waterloo en P2B au terme d’un petit derby, mais l’important n’est pas là.
Publié le 21-02-2023 à 14h48 - Mis à jour le 21-02-2023 à 14h49
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Rebond Ottignies 61 Royal Waterloo 51
Quarts temps: 17-8, 19-9, 13-25, 12-9.
OTTIGNIES (0x3, 11/19 LF, 13 ftes): COLLING 1, Fleurquin -, LECOMTE 9, VANPEE 18, RONVAL, Noel 12, De Herdt 13, TYSIAK 8, Carrez.
WATERLOO (6x3, 9/13 LF, 15 ftes): De reuck 12 (2x3), VANCAUWENBERGHE, OLISLAGER 2, Van Calck 2, MATALON 10, ALLAER 2, Deom 2, SAVELKOELS 18 (3x3), Van Steene 3 (1x3).
À neuf matchs de la fin du championnat en P2B, le Rebond Ottignies compte trois revers de moins qu’Auderghem à qui il rend visite samedi.
Obtenue après une seconde mi-temps moins évidente (25-34), la victoire de samedi dans le derby face à Waterloo rapproche un peu plus les Ottintois du titre. "Vous êtes venus voir l’un de nos pires matchs de la saison", s’excusait presque le coach Thys.
Son équipe, privée de Lohis, Myttenaere et Steimes, a perdu Colling en cours de partie. Dix jours avant, après une très grosse partie, sa formation s’inclinait de quatre petites unités en Coupe de Brabant face à Uccle Europe, l’un des cadors de la P1.
"Notre groupe a envie de monter, mais ne nous projetons pas tant qu’on n’a pas de certitude"
Cet étage supérieur justement, l’équipe commence à y songer sérieusement. À l’instar de Joffrey Tysiak, son intérieur expérimenté: "Face à Waterloo, on s’est compliqué la vie en seconde mi-temps et on a beaucoup raté à l’intérieur. Notre groupe a envie de monter mais ne nous projetons pas tant qu’on n’a pas de certitude. Il reste des matchs à disputer. On en saura plus le week-end prochain."
Conscient qu’un bon quart-temps n’avait pas suffi même si le RWB (cinquième) est revenu à cinq longueurs (52-47 ; 34’) après avoir été largué à près de 20 points à la mi-temps (36-17), Jaume Avino essayait de se projeter sur le long terme. Le formateur waterlootois sait évidemment de quoi il parle: "Je suis là pour créer une identité de jeu, montrer comment on doit jouer que ce soit l’option prise en défense, la relation à trois en attaque ou le choix de courir à tel ou tel moment dans une rencontre. Cette identité, je ne l’ai pas vue en première mi-temps."
Jaume Avino a repris également du service à la direction technique du club: "Marc d’Hose s’occupe du mini-basket, moi du maxi. Cela prend du temps pour bien former. Si vous ne travaillez pas bien en U10-U12-U14, il y aura des lacunes en U16-U18 et plus tard. Et puis, si vous voulez arriver à quelque chose en basket, il faut faire plus que vous entraîner ou jouer. On a aussi eu à l’époque à Waterloo des d’Hose, Dupont ou Moyson comme coachs formateurs. Quand vous voyez la R1 actuelle, ces gars-là je les ai eus gamins, on a été en stage en Espagne, on a participé à des tournois à l’étranger. Ici, j’ai parfois un entraîneur qui me demande si l’entraînement est maintenu pendant les congés scolaires. Si on veut arriver, il faut travailler."