FOOTBALL
Même le but égalisateur encaissé dès la reprise n’a pas perturbé une équipe aischoise nettement supérieure à son adversaire.
Publié le 19-02-2023 à 21h20 - Mis à jour le 19-02-2023 à 21h38
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À la recherche d’un succès en déplacement depuis le 2 octobre à Gosselies, Aische a rapidement annoncé la couleur. Tout de suite dans le match, les hommes de Jérôme Patris se créaient une première occasion par Thirot après deux minutes. Si Bronckart parvenait à détourner l’envoi, quelques instants plus tard, il était battu sur l’envoi de Delooz, idéalement servi par Gauchet. Il n’y en avait que pour les visiteurs, supérieurs dans les compartiments du jeu. "Clairement la plus belle équipe rencontrée cette saison pour moi, précisait Steve Dessart, le mentor jodoignois. En plus d’être tombés contre plus forts, j’ai senti mon équipe très crispée. Je me pose beaucoup de questions, notamment dans la compréhension de choses pourtant très basiques dans le foot. Dans l’envie, ça n’allait pas. "
Aische déroulait, sans réussir à se mettre à l’abri malgré une nouvelle frappe de Delooz où une grosse occasion de Gauchet. Jodoigne s’en sortait bien avec ce score de 0-1. Les Brabançons étaient aussi contents de poursuivre à onze, l’arbitre fermant les yeux sur une faute de main hors du rectangle de Bronckart, parti à la rencontre de Gauchet qui allait conclure.
Dès la reprise, le changement de Dessart relançait le match. Fotso filait dans la profondeur pour battre Rousseau, quasiment réduit au chômage durant 45 minutes. "C’est un manque de concentration, analysait Jérôme Patris. Jodoigne n’avait pas joué comme ça avant la pause et on s’est fait surprendre." Mais pas de quoi déstabiliser les Aischois, dans un bon jour. Ils reprenaient le contrôle du match est après plusieurs nouvelles grosses opportunités, dont une latte de De Maeyer, Lallemand laissait filer Gauchet et l’accrochait dans le rectangle. Dethier se chargeait de transformer le penalty. Impuissant, Jodoigne ne revenait plus. "Dans l’envie et l’entrain, c’est notre match référence", concluait un Jérôme Patris logiquement on ne peut plus satisfait.