Des championnats de Belgique compliqués pour Grégory Carême et Lauryne Van Laeken
Si les coureurs du Brabant wallon n’ont pas obtenu de résultats probants lors des championnats de Belgique de cyclo-cross, en coulisse, les mécanos ont été fortement sollicités.
Publié le 16-01-2023 à 08h40 - Mis à jour le 16-01-2023 à 08h41
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Soyons de bons comptes, les Brabançons wallons n’ont pas particulièrement brillé lors du National de cyclo-cross. Lauryne Van Laeken (voir ci-dessous) a vécu sa première expérience à ce niveau et a surtout profité du moment pour prendre de l’expérience et se plonger dans un univers où les spectateurs sont bien présents et le font savoir en criant pour supporter leurs favoris. Pour l’autre Chaumontois, Grégory Carême, malade depuis quinze jours, il n’y a logiquement pas eu de miracle sur un tracé particulièrement exigeant qu’était ce championnat de Belgique à Lokeren. Il reste donc à tourner la page et à remettre les pendules à l’heure sur la fin de la saison.
Mais il serait anormal de ne pas mettre à l’honneur les vrais champions du jour ce week-end à Lokeren avec ce parcours boueux à souhait. Le staff a en effet été primordial pour permettre aux coureurs de réaliser leur course. Leur boulot dans la zone technique était compliqué, car lors d’un National, la pression est conséquente face aux enjeux. On ne reviendra pas sur l’incident qui a impliqué le mécanicien du nouveau champion national Vanthourenhout gênant le dauphin Sweeck. Mais bien du boulot colossal de nos régionaux, Patrick Carême, le papa de Grégory, ainsi que de Thomas Vanden Waeyenbergh, son ami d’enfance qui depuis deux ans suit Grégory dans les cyclo-cross. "On a eu du boulot ! Il fallait que les vélos soient propres et en ordre à chaque tour. Mon rôle était de donner le vélo à Grégory dans la zone technique, alors que son papa récupérait l’autre et se chargeait de le laver. C’est tout un art, car certains prennent le vélo à l’épaule, d’autres au sol. Vu la météo boueuse, les coureurs changeaient à tous les tours. Lors des deux premières boucles, les écarts n’étant pas encore importants, cela se bousculait un peu dans la zone. Il fallait être bien concentré et réactif pour ne pas rater le passage et bien donner le vélo sans gêner les autres. Mais de notre côté, tout s’est parfaitement déroulé."
Thomas Vanden Waeyenbergh a pris goût au vélo grâce à Grégory Carême. Et l’ambiance du cyclo-cross, il adore ! "Il y a beaucoup de passion dans la discipline et c’est la même chose au sein des staffs. Les personnes dans les labourés vivent pleinement pour leur sport."