Le Villersois Charlie Van Roy est toujours hospitalisé: « Mon poumon est en train de se recoller »
Touché par un pneumothorax, Charlie Van Roy va manquer à Villers au cours du second tour. Mais l’attaquant garde le moral, la situation évolue et il compte bien revenir encore plus fort la saison prochaine.
Publié le 09-01-2023 à 15h20
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Un match contre la RES Frasnoise, une rencontre amicale comme toutes les autres qui doit permettre à l’équipe de préparer son second tour mais qui ne connaîtra pas l’issue espérée pour Villers et son attaquant Charlie Van Roy, atteint d’un pneumothorax en pleine rencontre. "C’est un coéquipier qui me fait une passe mais le vent était fort et a dévié la trajectoire du ballon. Je l’ai reçu dans la trachée, j’ai ressenti une douleur dans la poitrine mais j’ai continué à jouer."
Pas pour bien longtemps puisque trois minutes plus tard, le joueur s’effondrait. "Je suis tombé dans les pommes à cause d’un manque d’oxygène. J’ai assez vite repris connaissance mais même dans les vapes, j’ai senti que j’avais quelque chose au poumon."
« Je ne souffre « que » d’un pneumothorax »
À la clinique, un scanner de la trachée n’a heureusement rien donné. "Je ne souffre" que "d’un pneumothorax", relativise Charlie avec une pointe d’humour.
Il a malgré tout déjà passé sept jours à la clinique. Et il n’est pas encore rentré à son domicile villersois. "Cela se prolonge car mes drains sont à chaque fois bouchés. Quant à mon poumon, il est occupé à se recoller. Il faut que ça tienne puis je devrais observer pas mal de repos."
Un pneumothorax est la présence d’air entre le poumon et la plèvre. "Cela peut arriver à n’importe qui et je n’ai pas eu de chance. Je m’étais déjà blessé au niveau des côtes en début d’année mais les radios n’avaient rien détecté d’anormal. J’avais les côtes fêlées mais pas de fracture et j’avais fait très attention avant de reprendre. J’étais même resté deux ou trois matches sans jouer", ajoute le joueur qui rencontre ici sa première grosse blessure depuis qu’il joue au foot. "Pour le reste, je n’ai pas de souci de santé. On parle ici d’un pneumothorax normal et il ne devrait pas y avoir de séquelles."
Le garçon est d’un naturel optimisme. Il sait que sa saison est terminée "car je ne pourrai pas faire de sport ni porter du lourd pendant un mois et je dois rester trois mois sans faire de sport à haute intensité, ce qui nous mènera au mois d’avril", mais il compte bien rechausser ses crampons dès la saison prochaine. Si tout va bien. "Je vais sur mes 33 ans et ce serait idiot de reprendre le foot s’il devait y avoir le moindre risque mais j’espère effectivement pouvoir rejouer la saison prochaine. Il y aura certainement du stress et de l’appréhension dans certaines situations et si je dois faire des contrôles de la poitrine mais avant de reprendre, je compte bien me rééduquer et bien muscler ma cage thoracique."
« Ma femme doit accoucher dimanche, dans la même clinique »
En attendant, il espère ne plus trop prolonger son séjour à la clinique, d’autant plus qu’il sera papa pour la seconde fois en fin de semaine. "Ma femme doit accouch er dimanche. Comme j’ai déjà manqué la naissance de mon premier enfant (Eliott qui a 6 ans), il est clair que je ne veux pas louper l’arrivée de mon deuxième garçon. Mais par chance, ma femme va accoucher dans la même clinique et je ne serai pas loin…"