2022, une année chargée en émotion pour Maxime Depuydt
En juin, embarqué avec l’équipe nationale de 3x3, Maxime Depuydt a vécu les moments les plus forts de sa carrière sur la Groenplaats d’Anvers.
Publié le 02-01-2023 à 06h01
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L’année 2022 est assurémente à marquer d’une balle orange pour Maxime Depuydt, joueur pro à Liège Basket, mais également coach de l’équipe Braine 2001, pensionnaire de P1.
En juin, le Brabançon, désormais installé à Huy, venait à peine de terminer la course aux play-off avec les Brainois et sa saison avec Liège Basket qu’il était embarqué dans l’aventure de notre équipe nationale 3x3 pour la Coupe du monde organisée à Anvers, sur la Groenplaats. Quatrième aux JO de Tokyo, notre équipe nationale faisait partie des favoris. Mais de notre équipe présente à Tokyo, seuls Thibaut Vervoort et Nick Celis étaient toujours là. Rafael Bogaerts fut remplacé par Brian De Valck. Et, finalement, à la surprise générale, c’est Maxime Depuydt qui a été appelé pour prendre la place de Thierry Marien et être ainsi le seul francophone de l’équipe.
Les débuts de notre équipe nationale étaient euphoriques. Après avoir battu la Slovénie (16-21) et pris la mesure de l’Égypte 21-12, Maxime Depuydt et ses équipiers allaient réaliser l’exploit de leur parcours en prenant la mesure (20-18) de la team USA, grandissime favorite de cette compétition. Le 23 juin, au soir de cette victoire, c’était la folie sur la Groenplaats d’Anvers. Dans la foulée de cet exploit, nos Belgian Lions du 3x3 s’assuraient la première place de leur groupe en s’imposant contre l’Autriche (18-21). Les Belges étaient en demi-finale, contre la Serbie, un solide client qui avait déjà battu la Belgique à Tokyo. À nouveau, les Serbes prendront le dessus (17-12). Les Belges joueront donc pour la médaille de bronze contre la France. "Ce championnat, c’est une belle aventure au niveau personnel. Une belle aventure humaine et sportive aussi. Au niveau émotion, c’est une des plus grandes de toute ma carrière de joueur. En tout cas, notre parcours fut assez fou et c’est en plus, un très beau parcours même si je suis encore un peu déçu d’être arrivé à la fin juste au pied du podium. Quatrième, c’est la plus mauvaise place. Mais, malgré tout, nous pouvons être fiers de nous. Nous avons fait quelque chose de grand et nous avons fait vibrer les supporters. C’était cela le plus important."
Et si le match pour la médaille de bronze, et la défaite contre la France (17-18), reste toujours un peu en travers de la gorge de Maxime Depuydt, cette aventure en équipe nationale est désormais une page tournée. "Au niveau de l’équipe nationale, c’est difficile de poursuivre car je suis avant tout un joueur pro de 5x5. En Belgique, il y a déjà six joueurs qui évoluent dans le circuit pro de 3x3, donc difficile de les concurrencer, ajoute Maxime Depuydt en mettant quelques guillemets car, le concernant, la porte de l’équipe nationale n’est pas vraiment close. Je ne joue au 3x3 que deux mois sur une année, à partir de juin, quand on vient de boucler la compétition 5x5. C’est difficile de faire les deux à fond. Avec notre parcours, il y a eu beaucoup d’enthousiasme autour de cette Coupe du monde. L’ambiance était assez dingue, se souvient Maxime. Même se promener dans Anvers était dingue. On se faisait arrêter un peu partout, par les gens, les supporters. C’est quand même assez incroyable. Personnellement, j’ai dû faire mon trou dans cette équipe. Au début, j’ai pas mal essuyé de critiques, surtout dans la presse néerlandophone. Mais malgré des débuts timorés, j’ai prouvé que j’avais ma place et que j’étais vraiment un pion important de cette équipe. Cela, c’est une fierté personnelle."