Joachim Gérard déçu de son élimination en demi-finale à Wimbledon: «Je suis resté amorphe tout le match face à Kunieda»
Joachim Gérard (ITF 6) a quitté Wimbledon déçu, vendredi soir, après avoir subi deux défaites dans les épreuves en fauteuil roulant. Tenant du titre en simple, le Brabançon s’est surtout incliné sèchement contre le Japonais Shingo Kunieda (ITF 1), 38 ans, déjà vainqueur à l’Open d’Australie et à Roland-Garros. Sur le Court 15, il a été battu 6-1, 6-2 en 1h11 à peine.
Publié le 10-07-2022 à 12h05 - Mis à jour le 10-07-2022 à 12h07
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« C’est tout ce que je mérite , a-t-il confié après cette longue journée. Je ne pense pas avoir disputé un très bon match. J’étais très passif. Pourquoi? Parce que j’ai un peu stressé. Même s’il n’y avait pas de points en jeu, cela reste un Grand Chelem et je n’ai pas réussi à jouer de manière relâchée. Je ne vais pas mentir, je suis resté amorphe tout le match et du coup, je lui ai laissé imposer son jeu. J’ai pourtant suffisamment d’outils à ma disposition, mais il y en a certains que je n’ai pas entraînés assez. Et c’est encore une fois le mental qui m’a fait défaut. »
Un «meilleur match» en double
En double, en soirée, Joachim Gérard est passé près de l’exploit avec le Néerlandais Tom Egberink, s’inclinant 6-3, 1-6, 7-6 (10/7) sur le N°1 Court contre les Britanniques Alfie Hewett et Gordon Reid, têtes de série n°1.
"Ce fut un bien meilleur match, que nous aurions pu gagner , a-t-il poursuivi. Nous avons eu des occasions dans le premier set, ainsi qu’un break d’avance au début de troisième. Malheureusement, je fais un mauvais jeu derrière et dans le super tie-break, je commence par quatre fautes directes. Bref, on s’est mis une épine dans le pied et nous n’avons pas pu la retirer à temps. Le bilan global est mi-figue, mi-raisin. C’était meilleur qu’à Roland-Garros, mais je sais que je suis capable de beaucoup mieux."