Un deuxième titre de vice-champion du monde en duathlon pour Martin Oldenhove chez les juniors
Vice-champion du monde chez les juniors, le Walhinois a également décroché une médaille d’argent en relais mixte.
Publié le 14-06-2022 à 06h00 - Mis à jour le 14-06-2022 à 08h30
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Week-end fructueux pour le Walhinois Martin Oldenhove (19 ans), affilié au NSTT de Rixensart, qui s’est illustré lors des championnats du monde de duathlon à Tagu Mures en Roumanie.
Martin, ces championnats du monde, ce n’était pas votre première expérience?
J’avais couru les championnats d’Europe et les championnats du monde l’année dernière. J’étais alors junior première année. J’avais terminé quatrième aux championnats d’Europe et cinquième aux championnats du monde. Sur base de ces deux performances, j’étais qualifié pour les championnats du monde cette année. J’ai juste dû passer un test chez l’entraîneur néerlandophone qui se chargeait de la sélection pour voir si j’avais maintenu la forme.
Quelles étaient vos ambitions?
M’étant amélioré en course à pied cette année, je me rendais avec l’intention de décrocher le titre.
Comment s’est déroulée la course?
Nous étions un petit groupe à être arrivé en tête au terme de la première épreuve de 5 kilomètres à pied. Nous sommes sortis à quatre au moment d’entamer l’épreuve cycliste. Il y avait Wouter Ghielens, vice-champion du monde juniors l’année dernière, deux Italiens, et moi-même. Nous avions un peu d’avance sur un groupe de poursuivants. Nous sommes partis très vite à vélo. Derrière, ils n’ont jamais pu revenir. Nous avons ensuite livré une course d’équipe par pays. Nous avons attaqué tour à tour, les Italiens ont fait pareil. J’avais repéré une petite bosse dans la dernière partie de la course à pied. J’ai essayé d’en profiter pour lâcher mes adversaires mais en vain. Je sentais que j’avais déjà les jambes bien entamées. L’Italien Nicolo Astori a pris un bon départ dans la dernière partie à pied (2,5 kilomètres). Sur la deuxième partie du parcours, je suis revenu un peu sur lui, mais il a terminé avec quatre secondes d’avance.
Vous n’étiez pas déçu par cette deuxième place?
Honnêtement, non. La course s’est super bien passée. J’ai fait une grosse course à pied, sans doute la meilleure de ma carrière. Je n’ai aucun regret.
Vous avez aussi couru le relais mixte juniors avec Pauline De Groof. Pourquoi n’avoir pas couru avec Éléonore Hiller, vice-championne du monde en juniors?
Il manquait une fille pour les relais mixtes chez les élites. Éléonore a donc été appelée avec les élites. Cela s’est très bien passé avec Pauline De Groof. Elle avait terminé huitième en juniors chez les filles. Le relais mixte, c’est très rapide. Le garçon part en premier pour deux tours de course à pied de 800 mètres, 5,4 kilomètres à vélo et un tour de 800 mètres. Il passe ensuite le relais à la fille pour les mêmes distances. On fait cela deux fois chacun. Il y a beaucoup de transitions. J’avais donné le maximum pour que Pauline ait de l’avance pour sa dernière épreuve. Nous avions une forte concurrence avec à nouveau les Italiens qui avaient terminé premier et troisième en juniors chez les garçons et troisième et sixième chez les filles. Avec Pauline, nous avons terminé à la deuxième place. La deuxième équipe italienne a fait de moins bonnes transitions que nous. Nous avons fait la différence à ce niveau. C’était donc un deuxième titre de vice-champion pour moi.
Quel est votre prochain objectif?
Les championnats d’Europe se déroulent en septembre à Bilbao. Les Italiens seront là, mais aussi les Espagnols, absents le week-end dernier en Roumanie. Il n’y aura sans doute pas de Français qui se concentrent sur le triathlon avec leurs juniors. La concurrence sera plus rude qu’au championnat du monde. Je vais axer ma préparation sur cet objectif. Je vais aussi beaucoup travailler la natation. J’ai comme but de pouvoir m’aligner en triathlon sur des compétitions internationales mais pour cela, je dois travailler ma natation, ce que je fais à raison de quatre voire cinq entraînements par semaine. Je n’ai rejoint le club Nage Sports et Triathlon Team de Rixensart qu’il y a trois ans, après avoir découvert le triathlon au Christ-Roi avec l’ASBL Accro Sport.
Vous êtes toujours aux études?
Je suis des études en bioingénieur à l’UCLouvain. Je bénéficie du statut PEPSES (Projet pour Étudiant à Profil Spécifique Espoir Sportif, NDLR). C’est ce qui m’a permis d’être à Targu Mures en Roumanie pour courir les championnats du monde. J’ai pu décaler deux examens. Je les passerai en rentrant. Je reviens mardi en Belgique, il n’y avait pas d’avion pour rentrer ce lundi.