Les temps sont durs pour Tangissart

TANGISSART : Berthels, Vandendaele, A. Corbisier, N. Corbisier, Blehin.

PRESGAUX : Pierret, Vanderus, D. et M. Fouarge, Froment.

À la recherche d’un premier succès en championnat, les Stéphanois comptaient sur la visite de Presgaux pour lancer leur championnat. Ils s’alignaient avec Maxime Blehin au fond et Arnaud Corbisier au pivot.

Si ce repositionnement avait bien fonctionné à Mont-Gauthier, ce n’était pas le cas samedi. Supérieurs à la frappe, dans le chef de Mathieu Fouarge notamment, les visiteurs filaient rapidement à 1-4. Devant leur incapacité à répondre au rectangle, les visités reprenaient leur composition classique en permutant Arnaud Corbisier et Maxime Blehin.

C’est au prix de bons services qu’Arnaud Corbisier sauvait un deuxième jeu à 1-6 en sollicitant Julien Froment, peu à son affaire au fond chez les visiteurs. Deux beaux arrêts de Lorenzo Berthels redonnaient l’espoir aux visités qui avaient un troisième jeu avant le repos (3-7).

Changement au repos

Il était alors clair que les Stéphanois devaient opérer un changement pour profiter de la puissance au tamis de Järnö Legros. Celui-ci remplaçait Maxime Blehin à la reprise. Michaël Vandendaele prenait le petit-milieu. La partie prenait une drôle de tournure pour les visités lorsqu’à 4-9, Damien Fouarge fouettait entre les perches à 40 partout (4-10). " Nous l’avons beaucoup trop sollicité. Il ne devait plus recevoir une balle en deuxième période ", soulignait Arnaud Corbisier.

Ce dernier frappait à son tour entre les perches à 4-11 pour inscrire 5-11. Tangissart galvaudait ensuite ses chances au tamis par Järnö Legros (courte et mauvaise) et Arnaud Corbisier (trois mauvaises).

Cette défaite sans point fait mal. " Nous avons été mauvais dans tous les domaines . Nos adversaires nous étaient supérieurs à la frappe. De plus, au tamis, nous avons chaque fois livré la mauvaise qu’il ne fallait pas ."

Arnaud Corbisier revenait sur le quinze avoué de Lorenzo Berthels. " Nous avons une équipe de bisounours. On est trop gentils. On avoue des quinze, ce n’est pas le cas des adversaires. "

Arnaud Corbisier souffre de l’épaule. " Je vais devoir me faire soigner ", indique-t-il, en ne cachant pas sa déception par rapport au résultat de ce week-end. " Être battu sans point chez nous contre une équipe face à laquelle on devait s’imposer pour avoir une chance de maintien, cela fait mal ".