Braine-le-Château veut faire mentir le proverbe: jamais deux sans trois
Soudée dans l’adversité, la famille castellobrainoise a la première provinciale à portée de tir.
Publié le 14-05-2022 à 06h00
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"Jamais deux sans trois" n’est pas le proverbe à prononcer pour le moment à Braine-le-Château. L’équipe a loupé la montée à deux reprises cette saison. Arnaud Dooms et ses équipiers disposent d’une troisième chance ce dimanche (12h30) au Chenois waterlootois.
Une défaite castellobrainoise face au Fresh Air Jette rentrerait dans l’histoire sportive. Elle voudrait dire qu’à trois reprises cette saison (test-match de la montée en septembre, phase classique du championnat et finale des play-off), le BLC a subi la défaite alors que la P1 lui tendait les mains. Une hypothèse à laquelle Arnaud Dooms ne préfère pas songer: "On sort de deux bons matchs en demi-finale. On doit continuer sur notre lancée et finir le boulot. Mine de rien, notre saison se joue sur ce match dimanche. On ne doit pas se louper. On souhaite finir sur une bonne note."
Les organismes sont éreintés après une saison longue où la pandémie a également joué en défaveur des sportifs. "On est à 45 matchs. On ne s’attendait pas à finir le championnat à la mi-mai. Ce n’est pas toujours évident au niveau de la récupération quand vous avez autant de matchs" , explique le kinésithérapeute qui met en avant la motivation pour déjouer la fatigue: "On travaille pour un objectif. Alors que vous touchez au but, vous ne pouvez pas dire que vous êtes fatigués."
Arnaud Dooms pensait tomber en finale contre l’École Européenne. Comme ses équipiers, il débarque un peu dans l’inconnu car Jette évoluait dans l’autre série: "C’est jeune, c’est grand et ça shoote", résume l’ailier fort de 28 ans.
«On a commencé comme une équipe, puis c’est devenu une famille»
Outre l’expérience, c’est la cohésion de Braine-le-Château qui pourrait faire la différence. Lorsque la saison a débuté, c’était un nouveau groupe qui devait apprendre à se connaître. L’équipe s’est également nourrie de ces différents revers pour serrer les liens. "On a commencé comme une équipe avec quatre ou cinq cadres, trois jeunes, trois nouveaux et puis au fur et à mesure des rencontres, c’est devenu une famille. On a directement rebondi après le test-match de septembre. On s’est dit qu’on allait faire une bonne saison en P2. Pour l’histoire du forfait de La Cordiale (l’équipe ten-noodoise, au coude à coude avec BLC, avait écopé d’un forfait en octobre et a été en appel devant les instances de l’AWBB où elle a obtenu gain de cause après plusieurs mois, NDLR), je trouve que tout le monde n’a pas été traité sur le même pied d’égalité. On a dû jouer des matchs où nous étions déforcés."
La solidarité a été renforcée, des liens forts se sont créés au sein du groupe. "L’équipe est soudée. On reste boire un verre après les matchs et on fait des repas en dehors des activités. On a fait un chouette team building. Parmi les joueurs et chez le coach, on a eu quatre naissances cette saison. Il y a trois parrains qui ont été choisis dans l’équipe. Je suis d’ailleurs parrain de la fille de Kim Ronge", conclut Arnaud Dooms qui espère que la famille castellobrainoise pourra évoluer en P1 la saison prochaine.