Marc Hofmans veut prolonger le travail
Marc Hofmans est le nouveau président de la région du Brabant au sein de l’AFT. Le Perwézien ne manque pas d’idées.
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- Publié le 15-02-2017 à 05h00
Marc Hofmans habite à Perwez. Il travaille à Rixensart chez Glaxo Smith Kline (GSK) dans la zone de production du vaccin contre la polio. À 43 ans, il est donc devenu, samedi, le nouveau président de la région du Brabant au sein de l’AFT.
Marc Hofmans, racontez-nous votre parcours tennistique.
Je me suis inscrit au Parival, à Rixensart, en 1990 et j’ai toujours joué là-bas. Le Parival restera toujours mon club de cœur, même si j’ai demandé mon transfert au TC 1310 de La Hulpe l’année dernière pour y disputer les interclubs. Je suis aussi devenu le nouveau secrétaire de La Hulpe, un club que je connais bien pour y avoir officié plusieurs fois comme juge-arbitre lors du tournoi étoilé organisé au mois d’août.
L’arbitrage fait aussi partie de vos passions.
En 1993, j’ai suivi en même temps les formations d’arbitre et de juge-arbitre. Ce sont Jean D’Havé et Guy Van Laer qui m’ont formé.
Il y a sept ans, Christian Daufresne vous a proposé de rejoindre le conseil d’administration du Brabant. Le début d’une nouvelle histoire.
C’était au Sport Village qu’il m’a proposé ce challenge. Il m’a dit qu’il cherchait des petits jeunes motivés et je me suis laissé tenter par l’expérience avec pour objectif de découvrir d’autres facettes du tennis. J’ai commencé par un petit mandat d’un an comme administrateur afin de terminer celui entamé par Olivier Buchet puis j’ai été réélu pour quatre ans lors des élections suivantes. Depuis lors, je gère le criterium. Il y a deux ans, j’ai à nouveau été réélu et cela fait maintenant deux ans que je me suis impliqué dans d’autres commissions comme celles relatives à l’arbitrage et à l’informatique. L’année dernière, je suis devenu vice-président.
Lundi soir, le nouveau comité vous a élu président. Satisfait?
Oui car c’était mon ambition. Patrick Leclerc était aussi candidat mais je suis passé. Ce n’était pas un souhait au départ mais il l’est devenu au fil des années. Pas pour le titre mais pour pouvoir participer aux décisions qui se prennent au-dessus de nous.
Remplacer un monument comme Christian Daufresne ne sera pas facile.
J’en suis bien conscient et ma priorité sera de prolonger le travail qu’il a entamé, sans oublier celui effectué par Jean D’Havé.
Quels sont vos objectifs?
Garder le Brabant là où il est et améliorer ses points faibles, surtout au niveau de la communication. On a les moyens mais on ne les utilise pas et le chantier est grand. J’aimerais aussi que le Brabant retrouve un nombre élevé de participants aux tournois et que l’on relance le tennis féminin. Les idées sont là mais il faut garder une certaine stabilité.
Un petit mot sur votre équipe.
On a tous des profils différents, ceux qu’il faut, et on est tous spécialisés dans des domaines différents. Avec une union soudée, cela ne peut que fonctionner. Et puis, j’ai appris que François Laurent était B2. Je suis B4 et je l’ai déjà dégoûté par le passé. Il voudra sa revanche.