Régine tient les cordons de la bourse
Régine Van Eeckhoudt fréquente le Basket Club Dylois Wavre depuis une vingtaine d’années. Elle fait partie du comité depuis 2005.
Publié le 18-03-2016 à 05h00
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Ludovic, le fils aîné d'Ivan et Régine suit un stage de mini-basket alors qu'il est à l'école maternelle l'Île aux Trésors. «À son retour du stage, il m'a indiqué que le basket-ball serait son sport, indique sa maman, Régine Van Eeckhoudt. Benoît, le cadet, a suivi.»
Au début, Régine Van Eeckhoudt ne peut pas être présente régulièrement. «Lorsque je travaillais, ce n'était pas possible.»
Mais, au fil du temps, elle devient «accro». «Nous avons suivi de plus en plus. Lorsque Christian Renier a arrêté voici dix ans, avec quelques parents, nous avons décidé de reprendre le club. Luc Fontaine en est devenu le président. Son épouse, France-Anne Rigau assurait le secrétariat. On s'est réparti les tâches. J'ai pris en charge la trésorerie, mon mari est responsable du matériel. Le club n'avait alors que trois ou quatre équipes.»
Les nouveaux dirigeants se mobilisent pour reconstruire. «Le premier objectif était de mettre en place une structure au niveau des jeunes. Nous avons aujourd'hui douze équipes dont huit équipes de jeunes. Il y a deux ans, nous avons repris l'équipe dames Maca-Dames.»
Jean-Pierre Cluts et Sabine Glibert sont aujourd'hui respectivement président et secrétaire du club. Régine Van Eeckhoudt en assure toujours la trésorerie. «À ce titre, je tiens les comptes du club, je paie les factures et je perçois les cotisations. C'est aussi moi qui réclame les sous s'il y a lieu. Je commande les t-shirts et je fais les achats pour les stages.»
Ses tâches ne s'arrêtent pas là. «En début de saison, j'accueille les nouveaux et je les répartis dans les groupes en fonction de leurs âges. Je viens les mercredis soir au club. J'essaie de programmer les rendez-vous au centre sportif de Wavre le mercredi.»
Elle est présente le plus souvent possible. «Je ne viens pas voir chaque match. Je vais voir les matches importants. Nous essayons que les équipes soient autonomes pour ne pas être obligés d'être présents chaque fois, mon mari et moi. Nous aimons bien suivre nos fils», lance-t-elle.
Ludovic, son fils aîné, a 23 ans et joue en troisième provinciale au club de Wavre. Benoît à, lui, 19 ans. «Il a quitté Wavre pour Waterloo lorsqu'il était pupilles. Il voulait jouer en régionaux. Il est aujourd'hui en juniors. Depuis quelques mois, il a son permis. Avant, je devais faire la navette vers Waterloo trois fois par semaine.»