Luc Mayné: de chauffeur à président
Luc Mayné aidait le Vélo Club d’Ottignies lors d’un grand prix à Rofessart.Il est maintenant directeur général chez Veranclassic-Ago.
Publié le 11-03-2016 à 05h00
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Le vélo club d'Ottignies organisait chaque année, mi-mai, le grand prix Richard Mouteau. «L'arrivée était jugée près de la maison de mes parents. Je donnais un coup de main pour placer les barrières. Joseph Roobrouck m'a demandé d'être le chauffeur des délégués pendant les courses. J'ai fait cela pendant deux ou trois ans», indique Luc Mayné.
Joseph Roobrouck lui cède la présidence du club en 2002. «Nous avons continué l'organisation des courses dans Ottignies. C'est devenu de plus en plus difficile avec les ronds-points, les dos d'ânes, le manque de bénévoles. Nous avons organisé le Tour du Brabant wallon, une course par étapes sur un week-end. Cela nous coûtait beaucoup d'argent. Nous avons alors décidé de consacrer cet argent dans un club à coureurs.» C'était en 2007.
Le Royal Vélo Club d'Ottignies, devenu Ottignies-Perwez, monte sans cesse dans la hiérarchie. «Le sommet est le titre de champion de Belgique de Jean-Michel Comminette en contre-la-montre en 2013. Nous avons terminé huitième, puis neuvième équipe belge du niveau continental non professionnel, avec sans doute le plus petit budget. Mais, fin de la saison dernière, lorsqu'un sponsor nous a lâchés, nous nous sommes rendu compte que nous ne pourrions plus réunir les 100 000€ de budget. Nous avons arrêté.»
L'ensemble du staff d'Ottignies-Perwez a rejoint l'équipe Veranclassic-Ago. «Les coureurs ont été recasés excepté les amateurs masters, restés au club, sous l'appellation nouvelles «SDR Bike.»
Au sein de l'équipe Veranclassic-Ago, Luc Mayné devient directeur général: «L'équipe participe aux courses internationales hors World Tour.»
Il assure la coordination générale. «Je m'occupe de gérer l'intégralité de l'administratif. Je ne suis pas seul. Nous avons deux directeurs sportifs. Un mécanicien s'occupe du matériel. Ludivine Henrion chapeaute l'aspect sportif. Je n'interviens dans le sportif que s'il faut régler un problème. Personnellement, je passe une bonne heure chaque matin pour répartir le travail de la journée et encore deux heures en soirée. Nous avons des coureurs engagés en courses tous les jours. Par exemple, nous participerons au Tour du Maroc. Il faut des passeports, réserver l'avion, les hôtels. Je m'occupe de tout cela. J'ai aussi les contacts avec les fournisseurs et les sponsors. Le week-end, je suis sur les courses.»