Le CABW se défend en division nationale
Après sa victoire en 2014, l’équipe féminine du Cercle Athlétique du Brabant-Wallon s’est rendue à Leuven samedi dernier avec la volonté de réitérer sa bonne performance de l’année dernière.
Publié le 15-05-2015 à 06h00
Face aux meilleurs clubs de Belgique (division nationale), les Brabançonnes terminent à une honorable 4e place. «L’équipe était déforcée», explique la capitaine Fanny Smets. «Stephanie Barnes (1 500 m) et moi-même étions blessées. Charlotte Jeanne n’a pas pu participer non plus. Si j’avais sauté à la perche, nous aurions pu terminer à la deuxième place. Mais c’était chouette de pouvoir intégrer des athlètes plus jeunes dans l’équipe. Il y avait une super bonne ambiance. Tout le monde encourageait tout le monde. En tant que capitaine, mon rôle était de motiver les troupes. Comme toutes les épreuves se passent en très peu de temps, c’était quand même difficile d’aller voir chaque athlète durant leur épreuve. Nous sommes restées soudées jusqu’au bout.»
Grâce à leur victoire l'année dernière, l'équipe nivelloise partira fin mai à Dubnica (Slovaquie) afin de défendre les couleurs de leur club lors de la Coupe d'Europe des clubs. «On ne connaît pas le niveau des autres équipes donc c'est difficile de dire quel classement on peut atteindre. L'équipe sera plus forte avec le retour de certaines athlètes. Je pense que ce sera une bonne expérience.»
Le lendemain, également en division nationale, l'équipe masculine du CABW a, quant à elle, décroché la deuxième place derrière le club bruxellois, l'Excelsior. Ismaël Debjani a largement contribué à la performance des Nivellois en remportant le 800 m en 1'52'48: «On était un peu déçu car, comme tout le monde, on voulait gagner mais, sur papier, l'Excelsior était meilleur que nous. On avait quelques épreuves plus faibles. Par contre, en demi-fond, on était presque intouchable. Les courses ont été tactiques, on avait juste comme mission de gagner pour le club. On a moins de pression qu'en compétition normale. Au niveau collectif, l'ambiance était nettement meilleure que les autres années. On s'est plus investi.»