Rebecq est passé au travers
Les joueurs de Jean-Louis Meynaert sont lourdement retombés les pieds sur terre à Rillaar. C’était déjà 4-0 après vingt-cinq minutes.
Publié le 26-11-2012 à 08h49
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Rillaar 4
Rebecq 0
Arbitre: M.Verlooy
Cartes jaunes: Pairoux, Poppe, Mendez, Clemens
Buts: (1-0, 12'), (2-0, 15'), (3-0, 20'), (4-0, 25').
RILLAAR: Stroobants, Verhoeven, M.Geerts, Geens, Vandendriessche, Clemens, Van Velthoven (68' Colin), Pairoux (63' Labens), Waerzeggers (35' Blevi), Geerts, Corten.
REBECQ: Sakalis, Poppe, Verhaeren, Paduwat, Vander Auwera, J.Gailly, Mendez (53' Hakiki), Q.Gailly (75' Demeure), Arena (57' Quaglia), Lacroix, Sleewaegen.
Après avoir décroché six succès en sept matchs, Rebecq est revenu sur terre à l'occasion de ce périlleux déplacement à Rillaar. Sur un petit terrain et face à un adversaire quasiment intraitable à domicile, les joueurs de Jean-Louis Meynaert n'ont jamais été dans le coup, surtout en première mi-temps. Il faut dire que Rillaar se montra très réaliste devant le but et profita à merveille des erreurs commises par des Rebecquois amorphes. Après un premier goal tombé à la 12', l'équipe locale enfonçait le clou au quart d'heure avant de tripler son avantage après vingt minutes de jeu. Pire, le marquoir montait jusqu'à 4-0 à la 25' «Notre adversaire a tiré quatre fois au goal et il marqué quatre fois, précise le T1 rebecquois. On avait déjà compris que le match était fini.»
Les visiteurs, eux, ne se créèrent aucune occasion franche au cours de cette première période. «On n'était pas assez hargneux ni assez intransigeant dans le bloc de la défense jusqu'à l'attaque.»
Fatigue mentale
Rebecq avait bien un petit sursaut d’orgueil au retour des vestiaires et pointait davantage le bout de son nez en zone offensive au cours de cette seconde période. Avec, à la clé, cinq occasions. Mais cela manquait cruellement d’abnégation. Les visiteurs s’inclinaient de bien triste manière face à une équipe qui ne paraissait pourtant pas imbattable. Une défaite aussi logique que regrettable car Rillaar en voulait plus tandis que Rebecq a montré certaines lacunes aussi bien sur le plan physique que mental.
«Il y a une certaine fatigue mentale qui semble s'être installée de notre côté, admet Jean-Louis Meynaert. Espérons que cette défaite sera constructive pour certains joueurs qui pensaient peut-être qu'il suffisait de paraître pour gagner. Il faudra réagir et remettre des choses basiques au point.»
O.T.