Mansour Bahrami était l’attraction samedi au Parival de Rixensart pour les 10 ans de Hope and Spirit (vidéo)
Véritable icône du tennis spectacle, Mansour Bahrami a fait l’honneur de sa présence au Tennis club du Parival ce samedi. Il était sur les courts à l’occasion des 10 ans de la fondation lasnoise Hope and Spirit.
Publié le 11-09-2022 à 22h44 - Mis à jour le 12-09-2022 à 08h28
Figure emblématique du tennis des années 80, Mansour Bahrami est à l’heure actuelle le meilleur joueur de tennis iranien de l’histoire. Davantage connu pour ses facéties que pour son palmarès (NDLR: il fut 192e en simple en 1988), il est surtout devenu celui que tout le monde surnomme « Le magiciendu circuit ».
Parrain de l’association belge Hope & Spirit fondée il y a dix ans par le Lasnois Daniel Meyers (lire ci-dessous), le joueur franco-iranien avait promis à son ami d’être présent à l’occasion de cette journée anniversaire. "C’est un plaisir d’être ici, confiait samedi Mansour Bahrami. Mon lien avec la Belgique, c’est mon amitié avec Daniel que je connais depuis 42 ans. Il est la première personne que j’ai rencontrée quand je suis arrivé d’Iran en France."
Durant toute la journée, un tournoi amical était organisé sur les courts du club rixensartois en présence des boursiers de la fondation, des sponsors et VIP ainsi qu’avec les joueurs pros soutenus par Hope & Spirit.
Des coups de génies à en rendre les pros fous
Le court central avait évidemment été réservé pour les matchs exhibitions mettant en scène la star du jour. Associé à Simon Beaupain, joueur belge, 667e mondial, Mansour Bahrami a fait étalage de son formidable touché de balle rendant fou l’ancien joueur belge de Coupe Davis Arthur De Greef et Geoffrey Blancaneaux, 148eà l’ATP. "Il a des coups complètement improbables, c’est impressionnant de voir à quel niveau il joue encore", souriait le joueur français de 24 ans.
Entre amorties rétro, coups entre les jambes ou frappe de balle dos au terrain, Mansour Bahrami a régalé le public présent en nombre avant d’octroyer à chacun un petit mot ou un selfie. "En Iran, j’ai appris à jouer au tennis avec un morceau de bois et une pelle… voilà d’où viennent mes trucs, plaisantait le joueur de 66 ans, initiateur du Trophée des Légendes, réservé aux anciens joueurs professionnels.
"Il est incroyable, mon papa m’a montré des vidéos de lui", se réjouissait Sarah Bovy, 11 ans, en admiration devant les coups de génies du champion qui joue encore une vingtaine d’exhibitions par an.
Plus tard dans la journée, Mansour Barhami a offert un peu de son temps aux jeunes boursiers qui ont pu, un à un, échanger avec lui.