Clara Lassaux vice-championne de Belgique en double dames
La Rixensartoise Clara Lassaux est vice-championne de Belgique en double dames. Elle est par contre déçue de son tournoi en simple.
Publié le 23-09-2021 à 07h13
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/WUV4WI2WZZEINHARFFZJY3FX4M.jpg)
Avec le Covid, le championnat de Belgique Élites a été repoussé à mi-septembre, un moment particulier puisque cette période correspond à la reprise des compétitions par équipes, les interclubs. «On a quand même voulu le faire par principe, explique Olivier de Nieuport, responsable événement et communication. On a eu 68 joueurs inscrits alors qu'on en compte d'habitude 150 à 180. Plusieurs joueurs ne voulaient pas se mettre la pression, risquer une blessure. D'autres ont changé de discipline ou n'étaient pas disponibles car ce ne sont pas des dates typiques pour ce championnat. C'était une petite édition mais les joueurs étaient très contents de reprendre.»
Organisé la dernière fois à Anderlecht en 2019 pour ce qui est de la LFBB, c’est à la Préalle à Herstal, où joue le Coq Mosan, que le tournoi a pu se dérouler côté francophone, et ce, avec quatre terrains plutôt que six.
Parmi les élites qui se sont illustrées, on retrouve Clara Lassaux. Deux fois finaliste en simple dames Élites auparavant et 13 fois championne de Belgique en juniors, la Rixensartoise de 19 ans, qui kotte en Cité ardente pour ses études de droit à l'Université de Liège, a fini vice-championne de Belgique en double dames aux côtés de Lien Lammertyn. «Je ne m'y attendais pas, c'est la première fois qu'on jouait ensemble alors qu'on est toutes deux des joueuses de simple, confiait Clara. Finalement, on était super compatibles, on jouait sans aucune pression. Au deuxième match, on a affronté une paire forte avec une bonne joueuse de double avant de tomber en finale contre deux filles qui gagnaient depuis cinq ans.»
«J’ai mal géré la pression en simple»
Clara, qui explique ne pas avoir arrêté le badminton depuis la mi-juillet et disputait sa première compétition en Belgique depuis le Covid, visait autre chose. «Je visais la finale en simple et, là, j'ai mal géré la pression que les gens me mettaient. Je stressais car on me disait que j'avais hérité d'un tirage difficile contre Flore Vandenhoucke. J'ai perdu confiance. Je ne suis pas satisfaite car j'étais en finale deux ans d'affilée, je n'avais pas encore perdu en quart. Mon objectif cette saison? Le Top 150 mondial en simple, je suis 161e pour le moment.»