Non, les enfants ne sont pas des soldats
Aujourd’hui, le 25 mai, c’est le 20e anniversaire du protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés.
Publié le 25-05-2020 à 06h30
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Pour des centaines de milliers d’enfants dans le monde, la guerre n’est pas un jeu. Ces enfants sont recrutés et utilisés comme soldats, cuisiniers, porteurs, espions, poseurs de mines antipersonnel, esclaves sexuels… Ce phénomène reste un des problèmes humanitaires les plus préoccupants en raison de son impact sur la vie, l’intégrité physique, l’équilibre psychologique et le développement de l’enfant.
L’ONG belge WAPA International – War-Affected People’s Association –, basée à Genval, célèbre aujourd’hui le 20e anniversaire du protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés.
Le protocole prévoit notamment l’interdiction de recruter des personnes âgées de moins de 18 ans et de les faire participer aux hostilités; la démobilisation de toute personne âgée de moins de 18 ans et pour les États de fournir des services pour aider les ex-enfants soldats à se réinsérer socialement.
Il a été adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies le 25 mai 2000 et, à ce jour, a été ratifié par 170 pays.
Bien que WAPA plaide également pour la ratification universelle de ce traité, le travail sur le terrain doit se poursuivre puisque de nombreux groupes et forces armés de pays ayant ratifié le protocole recrutent et utilisent des enfants quotidiennement.
En désirant contribuer à une approche holistique pour réinsérer efficacement les ex-enfants soldats, WAPA s’efforce, à travers ses programmes, d’investir dans un soutien individuel et sur-mesure, dans le soutien des familles et des communautés et dans un soutien durable. Active en Ouganda, Sri Lanka et Colombie, l’association se concentre sur 3 axes: la bonne santé et le bien-être; le soutien psychologique et social, l’accès généraux maternels et infantiles; l’éducation de qualité: scolarité et formations professionnelles; le micro-entrepreneuriat comme moyens de subsistance sous forme d’allocations ou en nature.