Projet écolo, autosuffisant, dédié à la formation et à l’humain
Les principaux axes du projet Terramadome sont bien dans l’air du temps. Écologique, sain et respectueux de l’environnement, le projet se veut aussi un maximum autonome.
Publié le 14-09-2019 à 06h31
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En eau et électricité, mais aussi vis-à-vis de l’alimentation. Des arbres fruitiers, des ruches, une bergerie, une ferme pédagogique et des potagers en permaculture y sont projetés ou déjà plantés. Tout en n’oubliant pas les partenariats locaux. «On se veut un maximum autonome. Mais ça ne veut pas dire qu’on veut vivre en autarcie, c’est même tout le contraire, précise Sandrine Henrard. Il n’est pas question d’essayer de produire ce qui l’est déjà autour de nous. Au contraire, on veut s’intégrer et faire partie de la communauté qui existe déjà à Penamacor.»
Une volonté d'intégration qui met en valeur une des dimensions fondamentales du projet. Son côté profondément humain. Car si le premier logement construit est destiné à leur utilisation personnelle, les autres habitations prévues deviendront des gîtes ou encore des espaces dédiés à la formation à l'autoconstruction. «On veut partager l'incroyable expérience emmagasinée au contact des très nombreux volontaires qui nous aident ou nous ont aidés. L'idée c'est que le site soit accessible pour un public varié, explique Julien Huys. Ceux qui veulent profiter de la richesse du paysage et se dépayser. Mais aussi ceux qui voudraient, pourquoi pas, se lancer dans un projet similaire. Les formations en autoconstruction sont très chères. On veut s'imposer comme une alternative. Car on les propose dans un contexte et surtout dans un milieu enchanteur. Pour allier la formation au voyage.»
«Ce sera un véritable vivier d'apprentissage, ajoute Michael Delage, convaincu par le projet et volontaire. Julien a un don avec les gens. Les volontaires sont venus comme ils sont, juste avec de la bonne volonté et ils en sont repartis avec des techniques plein la tête. C'est fou, sans compter l'enrichissement personnel que ces rencontres ont apporté. Car vivre en communauté, c'est déjà toute une expérience.»