Formateur, le RIWA veut rester familial

Le jeune homme a ses raisons et on le comprend. Le RIWA a franchi un cap ces derniers mois et si le chantier était de taille avec la mise en place de la nouvelle piste, le club en retire maintenant tout le bénéfice. «Il est vrai que ces deux années à la tête du club étaient assez spéciales car le chantier de la piste fut assez long mais le club est passé de 320 à 440 affiliés et cette nouvelle piste était essentielle à la survie du club. Le club a également investi dans du nouveau matériel et même si on a reçu des subsides, le budget en a pris un coup. Mais on s'y préparait depuis dix ans et nous sommes dans le bon.»

Dans le même temps, le club s'est complètement restructuré en interne. «L'ancienne structure du RIWA n'était plus adaptée à un petit club qui veut grandir.»

De nombreux changements sont ainsi intervenus au sein du conseil d'administration mais aussi au niveau des entraîneurs. «Cette année, on compte sept nouveaux entraîneurs sur les vingt actifs au sein du club. On n'en a jamais eu autant et il fallait des solutions pour répondre aux attentes. Le bilan est très positif en sachant que trouver des entraîneurs en athlétisme n'est pas évident, surtout pour les plus grands.»

Quant aux statuts du club, «ils n'étaient plus au goût du jour et on les a changés lors de ma première année de présidence. Avant, le conseil d'administration ouvrait ses portes à tout le monde. Ce n'est plus le cas maintenant. On travaille plus avec des commissions, on est onze dans le CA et les gens se sentent plus responsables.»

C'est donc un RIWA remis à neuf qui débute 2015. Avec des projets plein la tête. Le calendrier des événements est déjà bien chargé «et on veut surtout continuer à s'améliorer au niveau de l'encadrement, assure Nicolas Vandiest. C'est ma plus grande priorité. Nos entraîneurs suivront les formations de la ligue, on veut proposer des entraînements de qualité, mais si le RIWA se veut être un club formateur, il reste avant tout un club familial.»

Vite dit

Après le CS?Dyle en décembre, c'est le RIWA qui organisera la deuxième manche du challenge du BW ce dimanche25?janvier au centre sportif de Wavre, un meeting indoor destiné aux benjamins, pupilles et minimes. Début des compétitions (40?m, poids et hauteur) à 13 h. «?On attend 200 enfants et le RIWA?devrait être bien représenté?», précise Nicolas Vandiest.

Depuis deux ans, le RIWA possède le statut «?élite?» pour ses jeunes, ce qui oblige le club à investir au niveau de la formation et les résultats ne se sont pas fait atteindre. Ils sont six athlètes à posséder le statut d’élite: Ziad Audah (élite sur 800m et espoir sportif LBFA), Tim Bossier (élite en marteau), Dorsan Dallemagne (élite saut en longueur), Clara Hulin (élite en sprint sur 100m), Nathan Stas (élite poids, disque et aspirant élite LBFA) et Maxime Nolf (élite perche et hauteur, aspirant élite LBFA).

Le RIWA?était l’un des seuls clubs à ne pas avoir son cross.?C’est désormais de l’histoire ancienne et le cross organisé dernièrement aux Charmettes a connu son petit succès.

Sur le site

www.riwa.be

, on trouve tout ce qu’il faut savoir sur le club, de la composition du comité aux horaires d’entraînement. On y retrouve également l’agenda des prochaines manifestations, à savoir l’AG du 7février suivie du souper du club, le meeting perche du 15février… Quatre meetings outdoor seront également organisés en avril, juin, août et octobre, le stage au Touquet sera organisé comme d’habitude la première semaine des vacances de Pâques pour une cinquantaine d’athlètes alors que la deuxième semaine donnera lieu à un stage organisé pour les membres du club.