Drapeau et crachat: une mesure d’internement pour le Rebecquois

Poursuivi pour avoir mis le feu à un drapeau et à des photos de la famille royale, un Rebecquois a tenté ce lundi un nouveau coup d’éclat à l’audience. Il a été expulsé de la salle et n’a donc pu entendre le prononcé du jugement le concernant.

Vincent Fifi
 Le prévenu, après avoir à nouveau sorti un drapeau belge dans la salle d’audience lundi matin, a été expulsé sur ordre de la présidente.
Le prévenu, après avoir à nouveau sorti un drapeau belge dans la salle d’audience lundi matin, a été expulsé sur ordre de la présidente. ©ÉDA

Il y a un mois, un habitant de Rebecq s’était fait remarquer lors de son passage en correctionnelle à Nivelles, où il devait s’expliquer pour avoir mis le feu à un drapeau belge et à des photos de la famille royale lors d’un Te Deum célébré dans l’église de Rebecq en 2022. Il avait également fait un scandale dans cette même église en s’en prenant au curé qui lui faisait remarquer, à une autre date, que ce n’était pas le lieu pour organiser une manifestation de "solidarité" avec Israël en proie à des attentats terroristes. Lors de l’appel du rôle, en entendant son nom, l’homme s’était levé, avait déplié un drapeau belge et avait craché ostensiblement dessus. Et lors de l’examen de son dossier, il avait traité l’expert psychiatre qui l’avait examiné de "juif communiste", contestant les conclusions de ce professionnel.

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