Le roi Philippe visitait ce mardi le Haras de Wisbecq qui abrite la cavalerie de la police fédérale
Depuis un an et demi, la cavalerie de la police fédérale belge réside à Wisbecq. Un site visité par le roi Philippe, ce mardi.
Publié le 09-05-2023 à 20h25 - Mis à jour le 10-05-2023 à 10h23
Le roi Philippe s’est rendu ce mardi 9 mai 2023 dans les infrastructures occupées depuis décembre 2021 par la cavalerie de la police fédérale.
Si l’inauguration, il y a un an et demi, était très décontractée, avec des curieux un peu partout, ce n’était clairement pas le cas ce mardi. Le Palais a fortement balisé ce rendez-vous, mettant au pas les journalistes, photographes et cameramen présents. Un "dressage" bien strict, pas question de quitter sa zone et de s’approcher du roi, qui s’est par contre entretenu calmement avec le personnel, a découvert les prairies du haras et a assisté à une démonstration des cavaliers, avec des chevaux qui ont sauté des obstacles ou marché dans des couloirs de bouteilles vides, simulant ainsi un événement festif.
Aux côtés du roi, se trouvaient notamment la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), le secrétaire d’État en charge de la Régie des bâtiments, Mathieu Michel (MR), et le commandant de l’escorte royale, Benoît Van Houtte. Un peu derrière se trouvait encore la bourgmestre de Rebecq, Patricia Venturelli, et le bras droit du gouverneur du Brabant wallon.
Benoît Van Houtte, a expliqué la fonction de la cavalerie. En aparté, il a répété une partie de son discours, la presse n’ayant pu assister qu’à une partie de l’allocution, avant de devoir quitter la pièce, où les photographes se bousculaient pour apercevoir le roi. "La cavalerie est une unité d’appui, qui fait partie de la direction Sécurité publique. Elle est engagée majoritairement pour gérer des événements: football, manifestations, festivals. En plus, elle appuie les zones de police dans la sécurisation, par rapport à des phénomènes, comme des vols dans des bâtiments, des problèmes d’environnement, etc." Troisième volet, "presque marginal", c’est l’escorte royale. "Celle-ci escorte les souverains lors d’activités particulières ou les nouveaux ambassadeurs qui viennent présenter leur lettre de créance au roi."
Le Haras de Wisbecq compte actuellement 90 chevaux. Ce chiffre devrait encore grimper. "Nous avons environ 120 personnes qui travaillent ici, on devrait monter à 160 quand les effectifs seront au complet. On passera également à 110 chevaux, contre 90 en ce moment."
Le tout, à quelques hectomètres de la sortie 24, Quenast, de l’E429. De quoi être rapidement dans la capitale, en cas de besoin.