Écolo opposé à toute voirie de remplacement
Dans un communiqué Écolo Rebecq se dit «résolument opposé à toute voirie de remplacement de la drève Léon Jacques car il est démontré que de nouvelles voiries ouvertes au transit doublent la circulation automobile, ce qui va à l’encontre de toute mobilité douce».
Publié le 28-03-2019 à 07h51
Écolo ajoute que «cette route, qualifiée par les représentants de Sagrex de “route de montagne”, serait implantée sur le flanc d’un terril, en surplomb de Quenast. Elle serait accessible aux véhicules au sortir d’un rond-point par une rampe de 8% que les camions transportant jusqu’à 35 tonnes de gravier devront gravir dès leur démarrage en quittant la carrière. Ce sera extrêmement bruyant pour les habitations se trouvant à une grosse vingtaine de mètres de là.»
Dimitri Legasse, bourgmestre, ne se positionne pas sur l'option retenue par Sagrex. «Des bureaux d'étude ont analysé le dossier et je n'ai pas les connaissances techniques pour m'exprimer à ce sujet. Il était inconcevable et irresponsable de ne pas prévoir une voirie de substitution à la drève Léon Jacques. Les citoyens étaient inquiets avant la réunion. Certains sont repartis rassurés, parce qu'ils ne seront pas trop impactés, d'autres au contraire sont encore plus inquiets. Le fait est qu'il fallait passer à gauche ou à droite de la carrière».
Pour Sophie Keymolen (Objectif Citoyens, opposition), ce projet est «la moins mauvaise des solutions, d'un point de vue global. Évidemment, certains riverains seront impactés. Heureusement qu'ils proposent un mur antibruit, mais je reste sceptique concernant les nuisances sonores. Je ne pense pas que ce sera suffisant. Cette route risque aussi d'avoir des conséquences sur la mobilité douce.»
Au final, c’est la Région wallonne qui octroiera ou non un permis d’urbanisme, alors que la Commune ne s’exprimera que sur l’ouverture de la voirie.