Les éoliennes inaugurées, les dernières perwéziennes
Elles tournent depuis décembre et ont été inaugurées ce vendredi. La Commune voudrait se limiter aux 14 existantes et au parc actuel.
Publié le 16-03-2013 à 07h00
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On a inauguré ce vendredi à Perwez cinq éoliennes, de type Vestas V90 pour les initiés. Elles représentent ensemble la production d’énergie pour 7 000 ménages «moyens». Déployées de l’autre coté de la E411, à la suite des neuf tournant depuis 2000, 2006 et 2009, avec aussi pour voisines les cinq situées sur le sol de la commune d’Éghezée.
Elles n’ont pas été obtenues sans effort de la part des promoteurs, Electrawinds et Aspiravi. Des oppositions se sont faites dès l’enquête préliminaire, car le site est situé non loin d’un endroit protégé et aussi parce que si les habitants de Perwez sont cette fois loin des engins, ce n’est pas le cas de ceux de Grand-Leez qui peuvent heureusement compter sur le bois de Grand-Leez afin de les masquer. Mais ce n’est pas le cas pour un mini hameau avec quatre habitations.
Voila qui explique pourquoi les promoteurs n’ont reçu leur permis que pour cinq engins, alors qu’ils escomptaient en construire sept.
L’histoire des éoliennes est vieille de 13 ans à Perwez car c’est sur le zoning qu’a été construite la première éolienne wallonne, la deuxième en fait si on inclut celle de Saint-Vith. À l’époque, l’enthousiasme était quasi général, mais cela s’est quelque peu modifié depuis pour diverses raisons liées aux nuisances de ces moulins.
D'ailleurs: «Avec 14 éoliennes et aussi en tenant compte des 5 d'Éghezée qui font partie du même champ, Perwez a assez donné. Stop, c'est terminé!» clame aujourd'hui André Antoine. Et c'est ce qu'il a répété à des promoteurs qui avaient un projet sur la campagne de Malèves, il y a un peu plus d'un an: « Je ne peux vous empêcher de présenter votre projet, mais sachez que ce sera non.» Les promoteurs n'ont pas insisté et ont laissé tomber leur projet.
À noter que le sujet rebondit, car le ministre Henry a élargi le champ possible en parvenant à rétrécir la zone d'interdiction liée à l'espace libre pour l'armée et sa base de Beauvechain: «Selon les directives nouvelles, on pourrait laisser implanter des éoliennes jusqu'à Thorembais-les-Béguines, mais cela il n'en est pas question pour nous»
Et André Antoine de préciser que le seul endroit envisageable est le long de la E411. Voila qui pourrait laisser une porte entrouverte, au détriment du confort des habitants d’Orbais et de Thorembais-Saint-Trond?