Ottignies-Louvain-la-Neuve : le Centre hospitalier neurologique William Lennox a fêté ses 50 ans
Le Centre neurologique hospitalier William Lennox a fêté ses 50 ans lors d’une après-midi de conférences scientifiques à la Sucrerie de Wavre.
Publié le 24-05-2023 à 16h32 - Mis à jour le 24-05-2023 à 16h33
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Pour fêter ses 50 ans, le Centre hospitalier neurologique William Lennox organisait une après-midi de conférences scientifiques ce mardi 16 mai 2023 à la Sucrerie de Wavre. Le D Anne Frédérick, directeur général et médical, a retracé le parcours de l’hôpital en évolution constante.
Fondé par le professeur Lucien Sorel, neurologue, le Centre William Lennox (du nom d’un épileptologue américain) s’est ouvert aux patients épileptiques dans le bois de Lauzelle en octobre 1972: "À cette époque déjà, le centre avait pour objectif avant-gardiste d’associer une prise en charge médicale et socio-familiale des patients. La multidisciplinarité, concept alors très novateur, reste aujourd’hui encore la clé de voûte de notre fonctionnement", a souligné Anne Frédérick.
Au début des années 1980, sous l’impulsion de l’UCL, l’hôpital élargit son activité de réadaptation à toute pathologie neurologique: "Il devient le Centre neurologique William Lennox. À la même époque, l’école Escale s’implante sur le site de l’hôpital, offrant la possibilité aux jeunes patients de ne pas interrompre leur scolarité. À la fin des années 1990, l’hôpital devient un centre de référence pour l’épilepsie réfractaire. C’est aussi le moment de l’ouverture d’une unité d’éveil du coma. Début des années 2000, une aile supplémentaire est construite pour accueillir une nouvelle unité dédiée aux plus jeunes patients".
Un second changement de nom
En 2013, le nom est modifié pour la deuxième fois en Centre hospitalier neurologique William Lennox (CHNWL) "pour marquer notre volonté de nous ancrer de manière encore plus forte dans le paysage hospitalier belge. L’hôpital met alors un focus particulier sur cinq pathologies de référence: l’épilepsie, le traumatisme crânien, l’AVC, l’éveil de coma et les troubles cognitifs développementaux", continue Anne Frédérick.
Le profil de la patientèle du CHNWL a évolué vers des patients plus lourds. Le vieillissement de la population entraîne une prévalence des maladies chroniques et de leurs conséquences: "La structure pensée pour les patients épileptiques n’est plus adaptée. Pour offrir de l’espace aux nouveaux équipements, aux nouvelles technologies, assurer de bonnes conditions de travail au personnel et répondre aux besoins des patients, le CHNWL s’est lancé dans le projet ArborEssence, vaste projet de rénovation et d’extension de l’hôpital, étalé sur huit ans, pour un coût estimé à 45 millions d’euros. Parmi les nouveautés apportées par le projet, notons une unité de soins spécifique pour les patients en éveil de coma, un hôpital de jour pédiatrique, un hôpital de jour pour adultes, deux plateaux de revalidation, un appartement thérapeutique, une piscine d’hydrothérapie et des studios pour les familles des patients".