Ottignies-Louvain-la-Neuve adopte une motion pour la libération immédiate d'Olivier Vandecasteele
La motion pour la libération d’Olivier Vandecasteele a été adoptée à l’unanimité, mardi soir, au conseil communal d’Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Publié le 22-02-2023 à 16h03
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Ce travailleur humanitaire a été arrêté le 24 février 2022 en Iran et récemment condamné à 40 ans de prison et 74 coups de fouets notamment pour des faits allégués d’espionnage.
"En tant que citoyens du monde, nous, mandataires élus, nous devons nous engager pour empêcher la multiplication des injustices, pour défendre les droits humains, la liberté d’expression et d’opinion. Au nom du collège et du conseil communal, je peux dire que la Ville se joint à Amnesty International pour œuvrer à la libération d’Olivier Vandecasteele", a soutenu l’échevin des Droits humains, Abdel Ben El Mostapha (PS).
Via cette motion, qui sera transmise au gouvernement fédéral, à l’ambassadeur de Belgique en Iran et à l’ambassadeur d’Iran en Belgique, la Ville marque son opposition à cette arrestation et son soutien aux initiatives visant la libération immédiate et inconditionnelle du travailleur humanitaire. Et jusqu’à sa libération, la Ville exige que ses conditions de détention soient meilleures.
Nicolas Van der Maren (OLLN 2.0-MR, opposition) a en outre demandé de penser à tous les Olivier Vandecasteele de part le monde et de voir s’il n’y avait pas moyen d’aller plus loin qu’un vote symbolique d’une motion.
La bourgmestre Julie Chantry (Écolo) a souligné que le vote de cette motion avait été encouragé par la section locale d’Amnesty International. "Tout se fait en concertation avec eux. De même nous avons installé des bâches, notamment sur la façade de l’hôtel de ville, pour demander sa libération tandis que des actions sont déjà menées sur le terrain par des militants actifs."
Pour libérer Olivier Vandecasteele, le gouvernement belge envisage de l’échanger contre un diplomate iranien condamné pour terrorisme et détenu en Belgique via un traité de transfèrement de personnes condamnées. Mais ce traité est attaqué par l’opposition iranienne devant la cour constitutionnelle qui se prononcera le 8 mars sur la légalité du texte.