Le BW Open pas assez soutenu par la Ville d'Ottignies-Louvain-la-Neuve?
C’est l’avis d’OLLN 2.0-MR (opposition), remarquant que les organisateurs sont allés demander des barrières Nadar à Mont-Saint-Guibert.
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Publié le 22-02-2023 à 14h23 - Mis à jour le 22-02-2023 à 14h24
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Le BW Open, à Louvain-la-Neuve, dont la première édition s’est achevée le 29 janvier dernier avec une victoire de David Goffin, a suscité la controverse lors du conseil communal d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, mardi soir.
Le chef de file d’OLLN 2.0-MR (minorité), Nicolas Van der Maren, s’est dit surpris d’avoir vu des barrières Nadar estampillées Mont-Saint-Guibert sur un parking mis à disposition de l’organisation pour accueillir les visiteurs du deuxième tournoi de tennis le plus important de Belgique après celui d’Anvers. Et pour résumer, il a regretté le manque de soutien de la Ville à cette organisation.
L’échevin des Sports et des Fêtes, Benoît Jacob (Avenir), s’est tout d’abord réjoui qu’un tel tournoi se soit déroulé dans la commune et ait connu une notoriété au-delà du Brabant wallon. Il a ensuite souligné que les organisateurs (Vincent Stavaux et Christophe Dister, ce dernier étant aussi bourgmestre MR de La Hulpe) "ont clairement dit qu’il s’agissait d’un événement privé et qu’ils géraient tout eux-mêmes. Mais le 3 janvier, ils sont revenus vers la Ville, par téléphone, pour pouvoir bénéficier de barrières Nadar. Les services communaux ont refusé car, d’une part, il n’y a eu aucune demande officielle écrite introduite au moins 40 jours avant le début du tournoi et, d’autre part, ce n’est pas une ASBL qui a son siège social dans la commune. Il y a un règlement et il a été respecté. Les organisateurs se sont dès lors tournés vers Mont-Saint-Guibert, Commune qui ne dispose pas d’un tel règlement, la décision de prêter du matériel revenant dès lors à son collège communal."
Voilà qui n’a qu’à moitié convaincu le conseiller communal. "On parle d’une vingtaine de barrières. Si le seul motif de refus est qu’il n’y a pas eu de demande dans les délais alors que vous saviez depuis des mois que ce tournoi se tiendrait, c’est un peu dommage. Vous auriez pu vous-mêmes les questionner, voire participer à l’organisation et négocier une visibilité plus importante pour la Ville."
"Une discussion un peu surréaliste"
La bourgmestre Julie Chantry (Écolo), remontée, est intervenue : "La discussion est un peu surréaliste. Quelle qu’eut été notre façon de faire, on aurait eu des remarques de votre part. Ne vous en déplaise, on a respecté le règlement que le conseil communal a voté. Les organisateurs étaient en dehors des clous : ils étaient hors délai et ils n’entraient pas dans les conditions pour recevoir une aide. C’est une organisation privée, avec une dimension commerciale. Ce n’est pas eux qu’on va aider en premier, même si on est très content qu’ils aient fait ce tournoi et que le Blocry ait pu les accueillir."
Et Nicolas Van der Maren de surenchérir : "Aviez-vous 20 barrières ? Si oui, au-delà du règlement, ce qu’on vous demande, c’était un peu de bonne volonté."
"Non, cela aurait été passé outre le règlement que vous avez voté, a rétorqué la bourgmestre. Ou alors arrêtons de voter des règlements et dites au collège que vous lui faites confiance pour prendre ce genre de décision, pas de problèmes."