Ottignies-Louvain-la-Neuve : focus sur l’animation extrascolaire, un vrai métier
L’ISBW mettait à l’honneur les animateurs extrascolaires ce mardi lors d’une journée Extrascool. Rencontre avec Anita Mukerabirori qui travaille à l’école de Blocry.
Publié le 25-01-2023 à 06h42
:focal(545x412:555x402)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/IJFC2LL7KJFXJHULDVNJTOG7FQ.jpg)
L’ISBW (Intercommunale sociale du Brabant wallon) compte 96 animateurs actifs dans 23 écoles du Brabant wallon, allant de Tubize à Beauvechain: "Ce personnel est engagé avec des contrats soit à durée déterminée de longue durée, souvent un an, avec possibilité d’un contrat à durée indéterminée, soit avec un contrat à durée indéterminée", indique Mathilde Petit, chef de service "extrascolaire et plaines de vacances".
Si le statut du personnel engagé par l’ISBW est plus que correct, ce n’est pas toujours le cas: "La plateforme Extrascool regroupe plusieurs acteurs du secteur extrascolaire. Nous travaillons à l’amélioration du statut du personnel. Dans certains cas, le personnel a un contrat précaire, parfois de 15 heures. Nous travaillons aussi à la valorisation du métier. Nous avons créé une vidéo dans laquelle les animatrices présentent leur quotidien. Nous préparons une journée des familles au cours de laquelle les parents seront invités à assister à l’accueil pour savoir comment leurs enfants sont pris en charge", indique Laudine Lahaye, représentante de la plateforme.
Un travail en horaire coupé
La Wavrienne Anita Mukerabirori est engagée par l’ISBW pour l’animation du temps libre à l’école de Blocry, à Ottignies: "J’y suis animatrice depuis 17 ans. J’ai un CDI de 35 heures. J’ai suivi une formation d’animatrice avant d’être engagée. Je travaille à Blocry durant l’année scolaire, à Beauvechain et à Jodoigne pendant les vacances . Accompagner les enfants, croiser leurs regards, leurs sourires, j’aime cela".
Elle travaille en horaire coupé, le matin avant le cours, dès 6 h 30, le soir après ceux-ci jusqu’à 18 h, voire 20 h. Après les cours, les animatrices ont en charge la surveillance d’environ 150 enfants. Après les départs en bus, ces enfants sont entre 40 et 50. Les animatrices ne s’occupent pas des devoirs, "sauf si l’enfant n’a pas terminé durant l’école des devoirs. Au besoin, on l’aide, selon nos compétences. Nos activités sont le plus souvent ludiques. Nous formons des groupes en fonction de l’âge des enfants". L’animatrice est le relais entre l’école et les parents: "L’école nous informe si l’enfant a rencontré des difficultés pendant la journée. Nous répercutons cette information auprès des parents". Le temps libre, c’est aussi le mercredi après-midi: "Nous avons alors l’occasion de faire des balades".