L’UCLouvain à Lille pour recruter des étudiants
L’UCLouvain sera au salon du lycéen et de l’étudiant de Lille. L’occasion de parler du recrutement international de l’université.
Publié le 16-01-2023 à 14h32 - Mis à jour le 16-01-2023 à 14h33
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Du 19 au 21 janvier, l’UCLouvain participe au salon du lycéen et de l’étudiant de Lille, en France. Pourquoi ?
Réponse de Dana Samson, prorectrice à l’international de l’UCLouvain : "C’est une région transfrontalière où les jeunes regardent assez naturellement les institutions et les offres de formation qui existent de part et d’autre de la frontière. Il est donc essentiel pour nous d’entrer en dialogue avec eux. On a donc la même approche qu’en Belgique : il s’agit de leur donner toutes les informations utiles et conseils d’orientation nécessaires pour qu’ils puissent poser leur choix d’études en toute connaissance de cause en fonction de leur projet. C’est un enjeu sociétal important parce que ce choix est déterminant pour leur avenir. On fait de même avec les étudiants du Grand-Duché de Luxembourg."
La prorectrice ajoute que la fréquentation du stand de l’université est bonne sur ce salon lillois. "C’est qu’il répond à un besoin, sinon on n’irait pas."
19% d’étudiants internationaux à l’UCLouvain
Et les Français qui entament des études supérieures ne s’arrêtent pas forcément au site montois ou tournaisien de l’UCLouvain. "Il y en a sur nos différents sites, même s’il y a un intérêt particulier pour Tournai car on y propose des études particulières (NDLR : c’est un des sites de la faculté d’architecture et d’ingénierie architecturale et d’urbanisme) ."
Au total, sur les quelque 35 000 étudiants de l’UCLouvain, 19% sont des étudiants internationaux représentant plus de 120 nationalités. "Au plus on avance dans les études, au plus il y a d’étudiants internationaux. En troisième cycle (doctorat), il y en a 45%. En bachelier (les trois premières années d’études), il y en a moins et ce sont surtout des étudiants francophones car la plupart des cours se donnent en français. Pour certains, il est aussi un peu tôt car entrer dans l’enseignement supérieur est déjà une étape importante et s’ils doivent en plus s’établir dans un nouveau pays et s’éloigner de leur famille, cela peut être de trop. En master, certains cursus se donnent entièrement en anglais. Et davantage d’étudiants sautent le pas pour effectuer une partie de leurs études à l’étranger. Cela vaut aussi pour les étudiants belges. D’ailleurs 25% de nos diplômés ont réalisé une partie de leur parcours à l’étranger."
D’où l’importance de nouer des contacts avec d’autres universités et de former des réseaux pour leur offrir des opportunités en dehors de la Belgique.
En outre, accueillir des étudiants internationaux, c’est aussi permettre aux étudiants belges de se confronter à d’autres points de vue, d’autres cultures. Une richesse indéniable pour leur futur.
"Dans notre pays, nous avons la chance d’avoir des universités de très bon niveau. Ce que regardent les étudiants étrangers. L’UCLouvain a aussi la volonté de prendre en compte les grands enjeux sociétaux, notamment ceux liés à la transition. On veut sensibiliser et outiller les étudiants, au travers de leur parcours académique ou de leurs expériences extra-académiques (kot-à-projet, etc.) pour qu’ils puissent faire avancer le monde. C’est une de nos forces."
Le problème du sous-financement
Toutefois, la prorectrice à l’international souligne que le manque de financement de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles pourrait avoir des effets délétères sur le potentiel de développement des hautes écoles et universités. "On risque de devenir de moins en moins attractif au niveau international tandis que d’autres universités dans le monde se développent. Ce contexte de définancement est un challenge auquel on doit faire face."