Go Future, un festival du film sur la transition qui pousse à l’action à Louvain-la-Neuve
Le festival du film Eau et Climat change de nom pour aborder toutes les questions liées à la transition. Organisé par l’UCLouvain et l’ASBL Eau et Climat, il se tient du 28 au 31 mars au Cinéscope, à Louvain-la-Neuve.
Publié le 25-03-2022 à 10h42
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Ne dites plus festival international du film Eau et Climat de Louvain-la-Neuve mais Go Future. "Se limiter à l'élément eau était un peu trop restrictif, d'autant que nous avions la volonté d'élargir le festival à toutes les questions liées à la transition dans toutes ses dimensions, écologiques, environnementales, énergétiques, sociales, sociétales. On prend désormais en compte tous les éléments, l'eau, la terre, l'air, le feu", explique Frédéric Blondeau, d'UCLouvain Culture.
Cette année, le festival, fruit d'une collaboration entre l'UCLouvain et l'ASBL Eau et Climat, se tiendra du lundi 28 au jeudi 31 mars. "Chaque documentaire sera précédé ou suivi d'échanges avec un expert qui viendra pour éclairer la thématique abordée. Car l'objectif du festival est de donner des clés de compréhension sur les grands enjeux actuels et de demain, de susciter la réflexion et aussi et peut-être surtout de mobiliser les spectateurs pour que chacun agisse à son échelle, continue Frédéric Blondeau. Il y a urgence à changer nos modes de consommation et de production. Nous devons prendre conscience de cette urgence et apporter des solutions. D'ailleurs, la plupart des documentaires entendent montrer que tout n'est pas foutu, qu'on peut agir et que certains le font déjà." L'esprit du festival se veut donc résolument optimiste et engageant.
Au programme
- Le 28 mars, le festival débute avec la projection de deux documentaires inédits, The Search of Snow (19 h) de Jacqueline Farmer et Cyril Barbançon et Marcher sur l'eau (20 h) de Aïssa Maïga.
Le premier, en 3D, "sur les mystères de la neige est très spectaculaire et magique". Le second parle du combat d'un village du Niger, victime du réchauffement climatique, pour avoir accès à l'eau.
- Le 29 mars: Des arbres qui marchent (17 h) de Pierre-Paul Renders, une série vidéo "pour changer de regard, mobiliser des ressources intérieures et avancer dans un monde qui bascule", selon les organisateurs; Vincent Munier, éternel émerveillé (19 h) de Benoît Aymon et Pierre-Antoine Hiroz qui nous emmène au cœur du travail de ce photographe; La bataille du libre (20 h 15) de Philippe Borel sur les enjeux liés aux logiciels libres.
- Le 30 mars: Arbres et forêts remarquables (18 h 30) de Jean-Pierre Duval pour montrer l'importance des arbres sur le plan climatique et de la biodiversité; Honeyland (20 h 30) de Ljubo Stefanov et Tamara Kotevska sur une apicultrice macédonienne.
Le 31 mars, le festival se clôture par deux fictions: Aya (18 h 30), de Simon Gillard - il sera présent à Louvain-la-Neuve ce soir-là - qui raconte l'histoire d'une Ivoirienne qui ne veut pas quitter son île petit à petit rongée par les eaux; et Anima (20 h 45) de Cao Jinling, un long-métrage poétique au message écologique, qui parle de deux frères vivant dans les forêts mongoles.
Le festival se tient au Cinéscope et est entièrement gratuit. Mais il faut s'inscrire: www.festival-gofuture.be.