La reine Mathilde à l’écoute des étudiants sur le développement durable
Les étudiants ont présenté lundi les résultats de leurs travaux sur les objectifs de développement durable. La reine Mathilde y a assisté.
Publié le 11-10-2021 à 14h53
La reine Mathilde, ambassadrice des objectifs du développement durable des Nations Unies, était présente ce lundi matin à la ferme du Biéreau à Louvain-la-Neuve. Elle était invitée par l’UCLouvain à assister à la présentation des résultats d’une année de cours organisés des élèves en gestion de cinq universités et hautes écoles (UCLouvain, ULiège, UNamur, Umons et EPHEC) autour de la question «les objectifs de développement durable comme un outil de transition vers des organisations responsables: mythe ou réalité?».
La Reine Mathilde y a pris la parole. Elle a mis en avant l'urgence de déployer des collaborations entre tous les acteurs de la société pour accélérer les changements: «Les étudiants y ont un rôle essentiel, pour apporter demain dans les entreprises, des conceptions nouvelles, des réflexes différents».
Raphaël Roubeau, étudiant à l’UCLouvain, et Valérie Swaen, docteur en sciences de gestion, ont animé la matinée.
Dix-sept étudiants étaient réunis sur scène, dix-sept, c’est le nombre d’objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies.
La terre, un paradis dont il faut prendre soin
Les étudiants des cinq institutions ont présenté leurs travaux et ont interpellé Céline Tellier, ministre de l’Environnement, Pierre Mottet, président de l’Union Wallonne des Entreprises, ainsi que Marthe Nyssens, prorectrice à la transition à l’UCLouvain.
Les étudiants de l'Ephec se sont rendus chez Yellow Events, une entreprise d'organisation d'événements et chez Credal, une coopérative de placement éthique: «C'est dans nos pratiques de tous les jours qu'on a intégré les ODD bien avant qu'on ne les définisse», a indiqué Pierre Lebrun, responsable de Yellow Events.
À l'Unamur, on s'est intéressé à l'éducation des citoyens: «Dans nos vies, on n'est pas suffisamment conscientisé à l'importance de ces ODD. Pourquoi ne pas initier les élèves du secondaire, voire du primaire, pourquoi ne pas proposer au citoyen uns service socio-écologique?», a demandé Martin Gallez, de l'UMons.
Tous ces reportages présentés par les étudiants ont démontré l’intérêt d’inviter l’ensemble de la société à agir ensemble.
«Les ODD ne sont rien que moins que rencontrer les limites de notre planète pour que nous puissions continuer à vivre ensemble», a conclu Isabelle Ferreras, professeure à la faculté des Sciences économiques. La deuxième conclusion revenait à un étudiant de l'UCLouvain, Bethy N'Guessan à l'UCLouvain: «Si rien n'est fait, d'ici quelque temps, nous n'aurons plus de planète. La durabilité n'est plus une option, mais une obligation. Des hommes ont commencé à entreprendre des voyages sur la lune et sur mars, je ne pense pas qu'il soit possible d'y vivre. Nous avons une terre, un paradis, c'est à nous d'en prendre soin».