De l’écoute téléphonique aux groupes de paroles
Les bénévoles de Vivre son deuil ont pour formation de base l’accompagnement des personnes endeuillées. Elles poursuivent des formations à l’écoute téléphonique, le deuil des seniors, le deuil des enfants, l’animation de groupe, les deuils non reconnus…
Publié le 09-10-2021 à 06h20
La pandémie a ralenti le travail de ces bénévoles, alors que l'on n'a jamais eu autant besoin d'elles: « Mais on n'a pas chômé pour autant, insiste Régine Lannoy. On a maintenu l'écoute téléphonique, la seule chose qu'on pouvait encore faire à certains moments de la crise.»
L'AViQ (Agence pour une vie de qualité) a aussi fait appel aux services de l'ASBL, qui a poursuivi ses groupes de parole, «mais pas au rythme habituel. On avait peur que les gens ne reviennent pas, mais on a remarqué qu'au contraire, il y avait un lien très très fort entre les gens qui s'échangeaient des textes, qui s'appelaient. C'était même assez impressionnant ce calme, cette forme de sagesse et cette dignité chez les endeuillés. On a reçu déjà de nombreux messages par rapport à la cérémonie d'hommage, elle va faire beaucoup de bien.»