Parc de la Source, à Louvain-la-Neuve: «La bourgmestre n’en fait pas assez», selon OLLN 2.0
Pour le groupe OLLN 2.0 (minorité), la bourgmestre est en retard et des mesures auraient déjà dû être prises pour éviter les nuisances.
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Publié le 09-09-2021 à 07h39
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Des centaines de jeunes et parfois très jeunes (moins de 15 ans) se retrouvent au parc de la Source, près du Musée Hergé, à Louvain-la-Neuve, pour faire la fête. Jusque-là, pas de problème. Las, c’est compter sur les nuisances, tapage nocturne et autres déchets au sol, qui accompagnent ces rassemblements où certains ont une consommation plus qu’excessive d’alcool puisque des mineurs ont sombré dans des comas éthyliques.
«On en parlait déjà en avril dernier...»
Voilà qui excèdent les riverains et fait sortir du bois le groupe OLLN 2.0, dans la minorité au conseil communal. «Nous soutenons l'ordonnance de police qui interdit la détention et la consommation d'alcool par les mineurs de moins de 16 ans ainsi que l'arrêté de police encadrant les rassemblements au parc de la Source (seule la musique non amplifiée est autorisée de 10 h à 22 h; les déchets doivent être évacués par leurs propriétaires; la détention et la consommation d'alcool sont tolérées entre 10 h et 22 h (pour les personnes de plus de 16 ans). Mais ces mesures ont été prises en urgence par la bourgmestre (Julie Chantry, Écolo). Or, lors du conseil communal d'avril dernier, notre groupe interpellait déjà la majorité sur le fait qu'il fallait prendre des mesures pour le parc de la Source», pointe le chef de file d'OLLN 2.0, Nicolas Van der Maren.
À l’époque, il était question de l’ordonnance de police encadrant les rassemblements au lac où, depuis de nombreuses années, des débordements sont constatés. La bourgmestre avait alors souligné qu’un élargissement des mesures au parc de la Source, où des nuisances étaient aussi observées, pourrait être envisagé.
«Des riverains ont parlé avec les jeunes. Et ces derniers leur ont dit qu'ils venaient à Louvain-la-Neuve car ils savent que là, ils peuvent tout faire… Je n'ai pas de solution miracle, mais j'ai le sentiment que la bourgmestre est en retard de plusieurs mois et qu'elle n'en fait pas assez. Prendre un arrêté et une ordonnance, c'est bien, maintenant on attend qu'elle les fasse respecter. Il faut aussi prendre la thématique de la tranquillité publique à bras-le-corps, continue le conseiller communal. Pourquoi pas en créant une cellule tranquillité publique comme il en existe à la Ville de Bruxelles. Elle serait chargée d'écouter les riverains, les commerçants, etc., d'établir un diagnostic et de rassembler les acteurs concernés afin de trouver des solutions à travers une concertation.»