Une brochure qui recense les activités parascolaires: «Grandir en BW»
«Grandir en BW» est une brochure listant des activités parascolaires. Selon leurs priorités, les écoles pourront s’en saisir et compléter leur programme.
- Publié le 07-09-2021 à 07h55
Dire bonjour avec la main tout en frappant sur ses cuisses, l’ASBL Music Action s’en sert comme méthode pour les jeunes. Une technique d’apprentissage de la motricité, parmi d’autres approches indispensables pour leur développement. Le projet «Journées en musique» de l’ASBL fait partie d’autres partenariats développés et promus par la Province du Brabant wallon.
Une brochure Grandir en BW est d'ores et déjà disponible en ligne. Celle-ci recense une myriade de possibilités pour les écoles du fondamental au secondaire.
Selon les budgets et les programmes parascolaires, les directions d’école pourront choisir entre six grands thèmes. Certaines activités sont totalement gratuites. Des ateliers d’improvisation peuvent ainsi être organisés dans les classes, durant certains créneaux de cours, ou lors des pauses de midi. D’autres, comme les spectacles, peuvent être partiellement pris en charge par les pouvoirs publics. Cela permet de réduire les frais des parents. Les dépenses pour les activités parascolaires freinent les directions d’école. Ce qui limite les sorties ludiques des élèves.
Les freins financiers
L'offre associative est là. Mais souvent, les écoles sont contraintes à faire un choix. Certaines d'entre elles ont ainsi un plafond financier dans l'argent à demander aux parents pour les frais liés aux sorties. Deux directrices d'école communales à Villers-la-Ville expliquent que dans leur établissement, elles ne peuvent pas dépasser 45€ de dépense annuelle par élève de maternelle. Les déplacements constituent également un frein significatif. «Ce qui nous pose problème, ce sont les trajets en car. Cela coûte très cher. Les parents paient une vingtaine d'euros. Au total, cela peut s'élever à 1 000€ de frais.» Pour certaines activités, des compromis financiers existent. «Nous avons développé ce projet de poulailler. Et une partie a été subsidiée», indique l'une des deux directrices.
Des activités gratuites
Consciente des contraintes, la Province intervient à certains niveaux. Ainsi le matériel de l'exposition La Grande Guerre dans les grandes lignes consacrée à la guerre 14-18 est prêté et monté gratuitement dans les écoles, sur demande. La même possibilité existe pour un projet multimédia, «Témoins de guerre à l'école», sur les témoignages de six habitants du Brabant wallon qui ont vécu la guerre 39-45.
De son côté, du 14 au 17 octobre 2021, le Waterloo Historical Film Festival projettera des films sur des thèmes comme l'immigration ou la question climatique. Des débats suivront. «Les sujets abordés peuvent faire écho aux programmes de français, de géographie, de biologie, d'histoire ou de sciences sociales», souligne-t-on dans la brochure. Pour cet événement, l'entrée et les transports sont entièrement gratuits.
Toutes ces opportunités visent à appuyer le devoir de mémoire ou la citoyenneté. D’autres options s’orientent plus vers le potentiel des jeunes.
Des concours d’écriture
Grandir en BW propose aussi aux élèves d'explorer leur créativité. Ainsi, le prix jeune public Brabant wallon de la Fondation Laure Nobels est un concours d'écriture ouvert aux jeunes âgés de 15 à 24 ans. Ceux-ci peuvent s'y inscrire jusqu'au 15 avril 2022.
Par ailleurs, la Province et les éditions Ker proposent un concours d’écriture de nouvelles aux élèves de la 4 à la 6 secondaire. Entre octobre et mai, les écoles participantes seront en effervescence, des professeurs aux élèves. Des formations seront proposées aux encadrants. Et les jeunes dont les nouvelles auront été sélectionnées seront publiés dans un recueil. Des moments stimulants qui deviennent plus accessibles dès lors qu’ils peuvent avoir lieu directement dans les écoles.