106 appartements à la place de la marbrerie Coulon, à cheval sur Ottignies et Court-Saint-Étienne?
La demande de permis porte aussi sur la création d’un ensemble commercial de 1 923 m2. L’enquête publique court jusqu’au 16 septembre.
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Publié le 18-08-2021 à 05h01
La marbrerie Coulon et ses dépôts vont-ils être rasés pour faire place à un complexe d’immeubles pour 106 appartements ainsi qu’à un ensemble commercial dont un Aldi. C’est l’avenir que la société BW Promo, de Mont-Saint-Guibert, imagine pour ce site de l’avenue Provinciale, sur Court-Saint-Étienne et Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Le promoteur a déposé une demande de permis. Elle est à l’enquête publique jusqu’au 16 septembre dans les deux communes.
«A priori, ce projet n'est pas soutenu par la Commune, souligne l'échevin stéphanois de l'Aménagement du territoire, Jean-Christophe Jaumotte (Liste Mayeur). Nous avons entendu parler de ce projet il y a plus ou moins deux ans dans le bureau de la fonctionnaire déléguée, compétente dans ce dossier puisque le projet est à cheval sur deux communes (NDLR: outre la fonctionnaire déléguée de la Région, les fonctionnaires technique et des implantations commerciales sont l'autorité compétente pour délivrer le permis). Nous avions émis des réticences mais le projet a été déposé tel quel ou presque sans concertation.»
À nos confrères de la Dernière Heure, le promoteur assure, lui, que, suite à une réunion avec les Communes, «le projet a été remodelé en profondeur».
L’échevin indique que ce projet est en complète dérogation par rapport au plan de secteur, le site étant une zone d’activité économique industrielle. La Commune réfléchit toutefois à l’avenir de la zone avec la volonté d’y maintenir des activités économiques.
Il a été demandé aux deux Communes de rendre un avis avant l’enquête publique. Ils sont négatifs. L’échevin de l’Urbanisme ottintois, Benoît Jacob (Avenir), pointe les soucis de mobilité que le projet engendrerait dans une zone déjà problématique.
Les citoyens peuvent maintenant se faire entendre, les Communes rendront ensuite un nouvel avis avant que les fonctionnaires régionaux prennent leur décision.