VIDÉO| Le retour du rock wallon avec «Bloodstone» de Thomas Frank Hopper
Avec son nouvel album, «Bloodstone», Thomas Frank Hopper offre un sursaut au rock wallon. Il est soutenu par Classic 21.
Publié le 05-03-2021 à 06h57
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Excellent musicien, fervent amateur de lapsteel (guitare que l'on joue à plat, sur les cuisses) Thomas Verbruggen, alias Thomas Frank Hopper, s'est fait plaisir en enregistrant Bloodstone, album disponible depuis hier. «J'avais vraiment envie de revenir à un son rock, un peu "old school", avec de bons vieux riffs à la guitare électrique, sourit l'Ottintois. Musicalement, c'est brut: pas d'autotune sur ma voix, pas d'enregistrement au clic, une musique à l'ancienne où l'on garde expressément les petits défauts pour atteindre quelque chose de pur, de "roots", quelque chose qui sonne "live". On n'a pas hésité pas à monter le gain pour bien entendre le grésillement des amplis à lampes.»
Cet album, composé de 12 titres, a été entièrement écrit, composé et produit par l’artiste mais enregistré et mixé par Alexandre Leroy au Studio Six à Bruxelles. (Lire la suite ci-dessous)
Dans l’émission de Fanny Gillard
Sur ce disque figurent notamment deux singles sortis fin 2020: Into the water et Dirtylicious qui tournent actuellement sur Classic 21. «Grâce au label Rock Nation avec qui je travaille depuis peu, j'ai eu l'occasion de rencontrer Étienne Dombret, directeur de Classic. Il a aimé mon projet et m'a soutenu dès le départ. J'ai même eu la chance d'être invité dans l'émission de Fanny Gillard "The Band Next Door" durant laquelle j'ai joué une heure en live.»
Sur cet album que le Brabançon a mis un an à écrire, on trouve également Bad business où l'on reconnaît la patte de Frédéric Lani (Fred & the Healers) qui vient y poser un solo «bluesy» qui raviront les amateurs du genre. «Mes inspirations pour écrire? Les voyages, un voyage intérieur pour le coup puisqu'on ne peut plus bouger, c'est aussi tout ce qui concerne l'amour…»
Une «release party» virtuelle
Une chose est sûre, ce type de rock-là manquait. En tout cas dans le paysage musical wallon. «C'est vrai que depuis l'ère Puggy, Girls in Hawaï, Mud Flow… on a plus trop de groupe de rock en Wallonie mais c'est très dur de se faire une place. Nous sommes en train de démarcher la Hollande où le rock est plus développé que chez nous», conclut-il. En attendant de remonter sur scène pour défendre son album. «Une release party aura lieu au Prince Club le 30 septembre, à Rixensart mais pour les dates sur scène, on attend comme tout le monde.»