Un intérêt environnemental aussi
Faire circuler des bus plus petits, du genre minibus, pour les transports moins fréquentés, présente aussi un intérêt environnemental.
Publié le 03-02-2021 à 07h09
L'expérience du transport à la demande n'est pas nouvelle mais «ce qui est innovant ici, c'est la prise en compte en temps réel par le TEC, précise Philippe Henry, ministre wallon de la Mobilité. C'est une expérience pilote qui va être menée à Louvain-la-Neuve. L'intérêt sera de voir comment ce service pourrait être amélioré, de voir où il pourrait être utilement déployé ailleurs…»
L'accord du gouvernement wallon prévoit des objectifs important en matière de réduction de gaz à effet de serre: «Dans ce cadre, nous envisageons de diminuer d'un tiers les transports en voiture au profit d'autres modes de déplacement d'ici 2030», poursuit Philippe Henry.
Le véhicule affecté au transport à la demande est un minibus pouvant accueillir sept personnes simultanément, cinq personnes en période Covid. Deux véhicules sont affectés au service «TEC à la demande» mais, sauf si la demande l’exigeait à l’avenir, un seul roulera. Le deuxième véhicule restera en back-up.
Il y a actuellement beaucoup d'intérêt pour les véhicules de ce calibre, explique Vincent Peremans, administrateur général du TEC: «Il faut savoir qu'un autobus émet 1,2 kg de CO2 par kilomètre, soit dix fois plus qu'une voiture. Pour l'environnement, si l'autobus transporte moins de dix personnes, mieux vaut que ces personnes se déplacent en voiture, d'où l'intérêt du TEC de faire circuler des véhicules plus petits. Cela répond à notre ambition d'œuvrer en faveur d'un environnement plus durable.»