Plantation de haies au P’tit verger du Buston
Les plantations se poursuivent au P’tit Verger du Buston où les écoles du Petit-Ry et de Jassans sont actives avec «Ottignies en Transition».
Publié le 23-11-2020 à 07h58
Benjamin Barbier, habitant du quartier du Buston, à Limelette, a décidé l'année dernière d'adopter un espace vert avec un groupe d'habitants, une prairie communale de 12 ares adossée au terrain de football de Limelette: «L'année dernière, nous avions planté une quinzaine d'arbres fruitiers avec l'aide des élèves des écoles de Jassans de Limelette et de l'école Saint-Pie X du Petit-Ry. L'espace adopté a été appelé "Le P'tit verger du Buston"», rappelle Benjamin Barbier.
Le groupe d'habitants, soutenu par l'association «Ottignies en Transition», s'est inscrit dans la campagne Proximity, dans le but de récolter des fonds pour poursuivre les plantations, notamment une haie et des vignes: «Notre projet a été retenu. Nous avons obtenu un subside de 1 300€ pour nous permettre d'acheter les plants.»
Les plantations se sont poursuivies vendredi et samedi dernier, toujours avec le concours d'élèves des écoles du Petit-Ry et de Jassans le vendredi: «Cela n'a pas été facile à organiser. Les classes ne pouvaient pas être mélangées ni se croiser. Nous avons planté des framboisiers, groseilliers, douze pieds de vigne ainsi qu'une haie de 40 mètres sur le pourtour pour favoriser la biodiversité entretenue par le fauchage tardif», poursuit Benjamin Barbier.
Multiplier ces initiatives
La Ville a l'intention de multiplier ces initiatives: «Il existe plusieurs projets. Sur une prairie dans le haut du nouveau quartier près de l'ancien pont en haut de l'avenue de Jassans devrait être adopté. L'école Paul Delvaux voudrait créer un verger; c'est aussi le cas au clos Marcel Ancion, au Fond du Bondry, à Limelette, ainsi qu'au Stimont dans le nouveau quartier le long de l'avenue des Justes», signale Philippe Delvaux, l'échevin de l'Environnement. La Ville recherche des interstices entre les constructions pour y développer la biodiversité et l'autonomie alimentaire: «Nous mettons ces espaces à disposition des citoyens pour en faire des projets pérennes».
La Ville veut aussi mener ses propres actions: «Nous allons planter 200 arbres au bois de l'Escavée. Nous voulons transformer nos ronds-points. C'est fini d'y avoir des rosiers qu'il faut entretenir. Nous voulons là aussi de la diversité. Nous avons commencé par le rond-point au-dessus de la chaussée de La Croix», poursuit Philippe Delvaux.