Louvain-la-Neuve: pour faire du Placet un lieu de rencontre
Le Centre Placet et l’Atelier aux Couleurs du Monde vont réaménager la petite place qui borde leurs locaux. Un projet interculturel et rassembleur.
Publié le 22-09-2020 à 07h04
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L'ASBL Centre Placet vient de lancer un nouveau projet, qui va s'étaler sur les derniers mois de 2020 et les six premiers mois de 2021. Derrière ce «Projet Place», on trouve la volonté d'un réaménagement participatif de la place qui jouxte le Placet, à Louvain-la-Neuve. «Parce qu'on veut embellir l'espace et, en parallèle, on souhaite favoriser les rencontres interculturelles entre les différents acteurs du quartier et même plus loin, explique Victoria Vandermeersch, animatrice en éducation permanente pour l'ASBL. Il y a les résidents du Placet, des kots-à-projet comme le KAP Ribambelle, le Collectif des Femmes, l'Association des habitants ou même encore la sandwicherie Les Délices qui sont partie prenante dans ce projet… Bref, un tas d'acteurs qu'on souhaite se faire rencontrer pour créer ce réaménagement.»
Le projet, qui sera financé «avec les moyens de l'association», s'étalera sur plusieurs mois et se déclinera en six phases. «Là on est dans la première, celle du démarrage. L'objectif est de fédérer les personnes qui sont ouvertes au projet et voir ce qu'on veut faire. Ensuite, il y aura la phase "comprendre", pour définir ce qui est beau ou pas, ce qui fonctionne ou pas. On passera ensuite à l'exploration, la décision, la réalisation et enfin l'inauguration qui viendra clôturer le processus, en juin prochain on l'espère.»
D'ici là, le projet a déjà été amorcé avec la réalisation d'un grand totem qui trône déjà sur la place – qui, au passage, n'en est pas une puisqu'elle se situe rue des Sports, à côté du centre Placet. «Ce totem, c'est vraiment le coup d'envoi, explique David Amram, du CEC Atelier aux Couleurs du Monde, responsable de la partie artistique du projet. On a souhaité réaliser quelque chose de fun, avec plusieurs personnes d'horizons différentes. Notamment des artistes de street art qui ont amené chacun leur touche. Mais tout le monde y a mis sa touche, même des enfants. Cela nous donne un ensemble éclectique. Et c'est ce qu'on recherche: mettre en valeur les richesses de la diversité et faire des liens entre elles. Parce que, au final, ce projet de réaménagement de l'endroit est une sorte de prétexte pour rassembler les gens, les faire se rencontrer et créer du lien. Pour, au final, pourquoi pas, devenir un espace de rencontre pour des événements, socioculturels entre autres.»