En dix ans, Notre Maison a construit 600 nouveaux logements
La société de logement public est active dans 13 communes du BW et de la Botte du Hainaut. Elle vient de fêter son 30e anniversaire.
Publié le 10-04-2020 à 06h23
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La société de logement public Notre Maison est propriétaire de 2 181 logements répartis dans huit communes du Brabant wallon et cinq communes de la botte du Hainaut. Cela va de l’appartement 1 chambre à la maison 4 chambres, en passant par des kots étudiants à Louvain-la-Neuve.
«La typologie des logements est très variée. Notre société a développé des réalisations favorisant une cohabitation variée et harmonieuse. Cela se traduit dans la diversité de nos programmes: logements crèches, salles de quartier, commerces, maisons médicales, petites infrastructures de quartier…», a rappelé Quyên Chau, directrice gérante, lors de la fête des 30 ans, qui se tenait le 20 février à Charleroi.
Les trois quarts des logements dont Notre Maison est propriétaire sont situés en Brabant wallon: Ottignies-Louvain-la-Neuve (433 logements), Rixensart (392), Chastre (291), Genappe (211), Perwez (128), Villers-la-Ville (96), Walhain (47) et La Hulpe (45). Notre Maison a construit 600 logements sur les dix dernières années.
Notre Maison est née de la fusion, en février 1990, des sociétés Le Clair Logis (Brabant wallon), L’Habitation Familiale (région de Charleroi) et La Cité Verte (Botte du Hainaut).
«Ces trois sociétés avaient été constituées dans les années 70 à l'initiative du Mouvement ouvrier chrétien qui a pu convaincre les édiles communaux de mettre des terrains à leur disposition pour éviter de voir fuir les jeunes des entités rurales, faute de logement disponibles et accessibles. Lorsque le ministre Michel Daerden a opéré une refonte totale des sociétés de logements en 2000, Notre Maison a cédé ses implantations de la région de Charleroi mais s'est renforcée en Brabant wallon, notamment à Louvain-la-Neuve et à Genappe, tout en gardant les communes de la Botte du Hainaut», a expliqué Vincent Demanet, président de la société.
Les finances n'ont pas toujours été florissantes: «Il a fallu attendre 2013 pour les voir revenir à l'équilibre. Depuis, nous dégageons chaque année des bénéfices substantiels qui permettent de rénover le parc existant et de construire des nouveaux logements sans subsides», a ajouté Vincent Demanet.