Trois communes collaborent pour proposer du sport aux malades chroniques

Le coût est de 60€ pour un cycle de 12 séances adaptées à la condition physique de chacun et encadrées par des professionnels. Deux évaluations, l’une au début du cycle l’autre à la fin, permettent d’avoir un suivi des patients par leur médecin, l’objectif étant de rediriger ceux-ci à la fin du cycle vers des infrastructures sportives adéquates.

«Ce dispositif existe déjà à Ottignies-Louvain-la-Neuve depuis octobre dernier», commente Marie-Céline Chenoy, l'échevine guibertine de la Santé, rejointe par Benoît Massart, coordinateur du projet. Il rencontre un réel succès, tant auprès des Ottintois que des Stéphanois et des Guibertins. D'où le fait que, Mary-Line Romain, échevine stéphanoise, et moi-même avons été sollicitée par mon collège échevin ottintois, Benoît Jacob, afin de jeter les jalons d'un partenariat pour le sport sur ordonnance.»

En tant qu’échevine des sports et de la santé, je ne pouvais qu’adhérer à 100% à ce principe. Je suis convaincue du bénéfice du sport pour la santé tant physique que mentale. D’ailleurs, bien souvent, les médecins prescrivent un traitement à ces patients concernés et des recommandations d’hygiène de vie et d’activités physiques. Malheureusement ces dernières sont souvent difficilement mises en pratique par manque d’infrastructures adéquates et de sport adapté à leur condition physique.»

Le sport sur ordonnance offre cet encadrement. C'est donc tout naturellement que Mont-Saint-Guibert a décidé de participer à ce dispositif en partenariat avec Ottignies-Louvain-la-Neuve et Court-Saint-Étienne. «Nous soutenons financièrement le projet permettant de diminuer les coûts pour les patients à 60€ pour le cycle. ajoute l'échevine guibertine. La Commune de Mont-Saint-Guibert met aussi à disposition une salle au centre sportif Jean Moisse le vendredi après-midi afin d'augmenter l'offre d'accueil des participants.»