Le théâtre de la Valette n'est pas retenu aux contrats-programmes 2018
Onze opérateurs culturels du BW ont obtenu un contrat-programme 2018-2022 pour un budget total de 3,549 millions. Mais le théâtre de la Valette, à Ittre, n’a pas été retenu.
Ariane BilterystPublié le 25-11-2017 à 06h00
:focal(507x333.5:517x323.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/C4JWFFX4RNHIJHMNGOJSHJFTRQ.jpg)
C’est le gros chantier de la législature pour la ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles: Alda Greoli (cdH) a dévoilé la liste des opérateurs culturels qui bénéficieront d’un contrat-programme pour les années 2018-2022 et donc de financement public de la Fédération.
Cette décision était attendue de longue date, les opérateurs fonctionnant depuis plusieurs années avec des avenants à leur contrat-programme non indexé et avec parfois des sommes diminuées. Ce qui les mettait dans l’incertitude d’année en année et avait un impact sur la création artistique.
Sur les 295 dossiers rentrés à la ministre, 236 ont été retenus après examen par l’administration et la commission d’avis et décision du cabinet d’Alda Greoli. Budget global: 93 millions d’euros.
En Brabant wallon, onze opérateurs bénéficieront d'un contrat-programme (liste ci-contre), pour un montant total de 3,549 millions d'euros. Certains, comme la Chapelle Musicale Reine Élisabeth de Waterloo, n'en avaient encore jamais bénéficié jusqu'à présent. Bernard de Launoit, le directeur de la Chapelle, explique: «Je pense que c'est une forme de reconnaissance, de la part de la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour le travail de diffusion que nous effectuons depuis plusieurs années. La Chapelle a évolué en se tournant vers le public et est devenue un grand producteur de concerts et de spectacles. Elle en programme près de 300 par an en Belgique et à l'étranger. Elle a également sa propre saison sur le site de Waterloo, qui a beaucoup de succès.»
Le BW globalement pas gâté
Mais si la décision de la ministre a fait quelques heureux, d'autres se sont étranglés en apprenant le sort qui leur était réservé. Dans notre province, le théâtre de la Valette, à Ittre, n'a pas été retenu (voir ci-contre). Et quand on regarde les montants alloués aux opérateurs dans le Brabant wallon, «on n'est pas très gâtés par rapport au Hainaut, à Liège ou à Bruxelles», fait remarquer la directrice de l'Atelier Théâtre Jean Vilar, à Louvain-la-Neuve, Cécile Van Snick, qui n'est pas la moins bien lotie. L'ATJV est le plus important opérateur culturel de la province et le 7e de la Fédération Wallonie-Bruxelles, au vu de la subvention qui lui sera allouée. En 2018, il percevra 2 millions d'euros, sa plus importante source de revenus.
«Je suis soulagée. Je suis contente aussi car c'est une reconnaissance de notre travail, salue Cécile Van Snick. Mais, même si nous avons été augmentés, j'avais rêvé obtenir un peu plus, vu les missions qui nous attendent en tant que centre dramatique et les défis auxquels on doit faire face.»
La directrice attend maintenant de voir la suite. Les contrats-programmes précis, avec les missions à réaliser, seront rédigés dans les jours et semaines à venir pour qu’ils puissent entrer en action dès le 1er janvier 2018.