La nouvelle Patricia Kaas est arrivée
Patricia Kaas fait son grand retour sur scène après un an et demi d’absence. Elle sera à Louvain-la-Neuve ce dimanche 15 janvier.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/3NTSLALSPBCMLKGWMHKTUU27NY.jpg)
Publié le 13-01-2017 à 05h00
:focal(507x509:517x499)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/2NH4WHBUMZHORNUKVDWB3PT7YY.jpg)
Nouvel album, nouveau spectacle et nouvelle tournée. La demoiselle de Forbach chantera le blues à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve ce dimanche 15 janvier. Elle nous a accordé un entretien au lendemain de son concert, le premier d’une tournée qui s’annonce longue de 175 dates.
Vous venez de tester votre nouveau concert à Courbevoie. Comment cela s’est-il passé?
Je pense que, pour la première fois de ma carrière, je peux me permettre de dire que je suis contente et que ça s’est super bien passé. C’est ma meilleure première de spectacle. D’habitude, il y a toujours des trucs pas bien finis ou pas tout à fait prêts mais là, rien.
Vous venez ce dimanche en Belgique dans une salle d’un millier de places. C’est plutôt peu pour une artiste telle que vous. Quelle était votre envie en faisant ce choix?
Je vous avoue que je découvre le planning des salles au fur et à mesure et je ne connais pas nécessairement tous les lieux où nous allons. Avant, on ne faisait que quatre villes en Belgique, mais, à présent, nous avons élargi la tournée belge, alors c’est un peu des surprises pour moi. Et puis, nous commençons la tournée par la Belgique et ce sont un peu des dates de rodage. Avant de remplir des salles plus importantes. On a 175 dates prévues.
Des salles plus intimes, ça correspondrait à vos aspirations?
Moi j’adore ça, évidemment, et j’avais envie de ça, mais on m’a répondu qu’après une absence de plus d’un an, mon public attendait mon retour. Du coup, on ne peut pas se permettre de jouer dans des lieux plus intimistes.
Après autant d’années, où se situe votre plaisir dans le métier?
Le plaisir, c’est la fidélité du public. J’ai trente ans de carrière, et des gens qui me suivent encore et sont toujours présents.
Vous avez changé dans votre approche, en trente ans?
Oui, j’ai un autre état d’esprit, je suis plus relax. Il y a quatre ou cinq ans, j’en avais assez. J’ai eu, à un moment donné, besoin de prendre du recul. Aujourd’hui, je suis une nouvelle femme, et ça se ressent aussi dans le choix de mes chansons, et dans le choix des thèmes que j’aborde, les questions que je me pose.
Vous chanterez aussi vos anciennes chansons?
Sur scène, j’ai envie de montrer ce que j’aime, les styles que j’aime. Alors je reprends mes anciennes chansons, mais avec un parti pris nouveau. Chez moi, j’écoute Benjamin Clementine, du blues, du jazz… Je m’en inspire pour revisiter mes anciennes chansons tout en restant la Patricia Kaas que les gens aiment.
La vie de tournée, ça vous réjouit?
Ce sont des moments magnifiques et très intenses mais fatigants. De janvier à juin, je ne serai pas à la maison, c’est déjà pas mal, mais je n’ai pas non plus envie d’assumer des trucs de fou comme avant. J’ai essayé d’imposer de grosses respirations dans la tournée, j’en ai besoin.
Que peut-on vous souhaiter de beau pour 2017?
La santé, avant tout. Et puis, un monde plus serein et plus calme. Et une bonne route aussi!
Il reste quelques places disponibles: www.aulamagna.be