GraspHopper, épicerie bio et zéro déchet
GraspHopper, épicerie bioet zéro déchet, ouvrira ses portes vers la mi-mars sur la place André Hancre, entre Ottignies et Louvain-la-Neuve.
Publié le 07-01-2017 à 05h00
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Le projet GraspHopper est né dans l'esprit de Thomas Moreau il y a deux ans. Sa compagne Vanessa l'a rejoint dans l'aventure en cours de route. «Cette idée vient de notre propre expérience. En janvier 2015, nous avons lu le livre de Bea Johnson "Zéro Déchet". On s'est dit qu'on allait mettre en pratique ce concept à la maison. Et petit à petit, notre poubelle a maigri», explique Thomas.
À l'époque ils habitaient Bruxelles. Pour réussir à réduire leurs déchets, ils devaient se rendre dans plusieurs magasins, ce qui prenait beaucoup de temps et d'énergie. «Après coup, on s'est dit qu'il nous faudrait un seul magasin où l'on pourrait faire l'ensemble de nos courses, tant pour l'alimentation que pour les produits d'hygiène corporelle ou pour les produits d'entretien ménager.»
Finalement, ils décident de créer eux-mêmes ce magasin qui s’ouvrira donc dans quelques semaines, entre Ottignies et Louvain-la-Neuve, près du quartier du Blocry. Ils connaissent le site puisque tous les deux ont étudié à l’UCL.
«Le bio c’est porteur, ce sera un plus dans le quartier. On pense aussi faire la différence car on cherche vraiment à aller jusqu’au bout du zéro déchet. On sait que cela devrait intéresser pas mal de gens, reste à voir si ça fonctionnera vraiment bien…»
L'épicerie mettra l'accent sur les produits locaux: fruits et légumes du Brabant wallon, fromages et charcuteries de Wallonie, pâtes et pains d'un artisan namurois, produits d'hygiène corporelle fabriqués à Bruxelles. «L'avantage de l'économie en circuit court, c'est qu'il y a moins d'intermédiaires, donc l'argent va directement au producteur. Ce qui permet aussi une rémunération plus juste pour lui.»
Le vrac sera roi
Thomas et Vanessa préfèrent maximiser le vrac pour les produits secs, les fruits et légumes. «Vous n'aurez jamais de mandarines épluchées et emballées sous vide dans un emballage!» Le vin, l'huile et le vinaigre seront vendus en vrac aussi, pompes et récipients seront à la disposition des clients. «L'idée c'est de venir avec ses propres contenants, de les remplir et de ne payer que le contenu. Si les clients n'ont rien avec eux, nous vendrons des sacs réutilisables, en tissu ou en papier, ainsi que des bocaux en verre. On essaye de se passer de contenants pour la plupart des produits. Mais quand c'est impossible on utilise du verre, par exemple pour de la sauce tomate.»
Le vendredi 13 janvier, Thomas et Vanessa lanceront une campagne de crowdfunding pour solliciter les dons de toutes les personnes intéressées par leur épicerie. Pour l’instant ils ne travaillent que sur fonds propres. Il reste encore des travaux à réaliser dans le magasin, qui devrait ouvrir ses portes pour le début du prochain.