Orp-Jauche et le motocross ont perdu un grand Monsieur avec la mort de Robert Gysembergh
Robert Gysembergh nous a quittés ce mercredi à l’âge de 73 ans. Conseiller communal, il était aussi un des grands défenseurs du motocross.
Publié le 20-04-2022 à 21h54 - Mis à jour le 20-04-2022 à 21h55
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C’est une grande personnalité à multiples facettes d’Orp-Jauche qui nous a quittés. Robert Gysembergh est décédé ce mercredi 20avril des suites d’une longue maladie. Il était entré dans la 73eannée d’une vie passée pour une grande partie au service des autres.
Au service de la population de sa commune comme conseiller au CPAS puis depuis 2016 comme conseiller communal (UP) au sein de la majorité.
Mais là où il a surtout brillé, c’est au service du sport, du sport moteur et de la moto en tant que président de la Fédération motocycliste belge (FMB) de 2008 à 2012.
Il était un proche de l’ancien champion du monde, Joël Robert, grâce à qui "j’ai été président de la fédération. C’est lui qui a appuyé ma candidature. Après chaque réunion, on allait boire un verre ensemble", racontait Robert à la mort de son ami Joël, décédé lui en janvier de l’an dernier.
Orp-Jauche, capitale du motocross
Mais s’il a siégé au sommet du sport motocycliste belge, Robert Gysembergh était un travailleur hors pair, notamment au sein de l’AMC Orp qu’il a aussi présidé et avec lequel il a offert au Brabant wallon et à tous les amoureux du motocross quelques-uns des rendez-vous les plus palpitants de la discipline sur le sublime circuit de la Petite Gette qui fut le théâtre de terribles batailles entre les plus grands champions belges et étrangers tels René Baeten, Sten Lundin, Roger Decoster, Joël Robert, Roger Decoster, Sylvain et Éric Geboers, André Malherbe, Georges Jobé, Joël Smets, Stefan Everts et bien d’autres encore.
Natif d’Orp-le-Grand, Robert Gysembergh nous disait en 2016 quand il intégrait le conseil communal: "Globalement, je suis Orpois depuis toujours, ou presque. J’ai un temps quitté le village pour Liège parce que je devais aller travailler à l’Université de Liège (NDLR: il était ingénieur industriel). Mais cela fait 27 ans que je suis revenu".
Robert Gysembergh se disait aussi préoccupé par la lutte contre les inondations, le logement et surtout par la pauvreté qui touchait de plus en plus de familles orpoises.
Car outre ses qualités d’organisateur, ses qualités de meneur, Robert Gysembergh, c’était avant tout un tout tout grand cœur.
Ses amis étaient d’ailleurs nombreux et nous leur présentons nos plus sincères condoléances ainsi qu’à sa famille et ses proches.