Site Danone: des travaux dès 2023?
L’APIBW confirme le souhait de créer entre 90 et 110 logements. «100, à cet endroit, ça ne s’y prête pas, selon moi», commente le bourgmestre.
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Publié le 09-10-2021 à 07h02
Il y a du neuf concernant l’aménagement du site occupé autrefois par les usines Gervais-Danone. Une première convention a été signée en 2013 entre la Commune d’Orp-Jauche, qui n’avait pas les moyens pour prendre en charge la dépollution des 3,8 hectares, et l’APIBW, la structure provinciale spécialisée dans la construction de logements. Et elle a été prolongée jusqu’en 2030, lors du conseil communal d’avril 2021. Un dossier qui intrigue, voire inquiète, les riverains.
Ceux-ci devraient voir plus clair prochainement sur ce projet immobilier. Un début de calendrier peut en effet déjà être annoncé. «On a lancé un marché public et les offres des promoteurs pourront se faire à partir du 30 novembre», annonce le directeur général de l'APIBW. Dans le cahier des charges, il est bien indiqué que le nombre de logements est de 100, avec une marge de 10%. «On a inséré des critères mais on laisse aux promoteurs la liberté de choisir le nombre exact. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'il y aura minimum 90 logements et maximum 110.»
Le conseil d'administration notifiera le marché en janvier ou février 2022 et le validera. «À partir de cette notification, on va désigner un promoteur, qui va venir avec son projet et son nombre d'habitations. Il devra ensuite réaliser toutes les études nécessaires pour introduire une demande de permis. Ce qui devrait lui prendre toute l'année 2022. Il y aura les études d'incidences et l'enquête publique.»
Le directeur général de l'APIBW espère que le permis sera octroyé pour 2023. «Ce qui permettrait de commencer les travaux à la fin de l'année 2023 ou au début 2024.»
Les autorités communales, elles, espèrent surtout que le projet s'intégrera dans le centre de Jauche. «L'idée, c'est de créer quelque chose d'humain, de casser les vieux bâtiments et de mettre quelques logements, avance Hugues Ghenne, le bourgmestre. On ne s'est pas positionné sur le nombre. Ils peuvent aller jusqu'à 110, mais il n'y en aura peut-être qu'une cinquantaine. À mon avis, construire 100 logements à cet endroit, ça ne s'y prête pas.»
Le promoteur voudra évidemment en construire un maximum, pour que le chantier soit le plus rentable possible, alors qu'il doit prendre en charge la dépollution du site. «L'APIBW gère le projet mais le terrain appartient toujours à la Commune, ajoute le bourgmestre. Ils peuvent introduire une demande de permis, mais ne peuvent pas construire sans notre accord. C'est la majorité qui décidera. En fait, on aimerait bien que cela ressemble à ce qui est fait à la ruelle du Cuvé, on aimerait ce genre de logements, avec quelques appartements.» Le dossier passera bien entendu par la commission consultative de l'aménagement du territoire et de la mobilité (CCATM) et par des réunions en présence des riverains.