Combien de logements au centre de Jauche?
Le conseil, qui a prolongé la convention avec l’APIBW, veut toujours du logement sur le site Gervais-Danone. Mais combien d’unités?
Publié le 29-04-2021 à 06h29
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Depuis la démolition des anciennes laiteries Gervais-Danone en 2011, le centre de Jauche est certes plus vert mais quand même un peu vide. Dès le départ, il était prévu de réaliser du logement sur les quelque 3,8 hectares du site, dont une partie doit encore être dépolluée. En novembre 2013, la Commune et l’APIBW (ancienne Régie foncière provinciale autonome) avaient d’ailleurs conclu une convention pour un marché conjoint. Cette convention a été prolongée jusqu’en 2030 au conseil communal, mardi.
Combien de logements seront créés? Il y a bien des pistes lancées dans les documents préparatoires: 100 logements (avec une variation de plus ou moins dix unités), avec 70% de maisons et 30% d'appartements, deux places de parking par logement et 30 places publiques, une zone boisée. Mais Hugues Ghenne, bourgmestre, a calmé le jeu en séance: «L'objectif ici est de désigner un opérateur pour mener à bien le projet, a-t-il expliqué. Combien de logements seront créés? On ne sait pas. Si ça se trouve, on pourra descendre à 50 ou 40 logements. Le projet arrivera à un moment sur la table. Mais ce qu'on veut, c'est un habitat à taille humaine, qui évite de créer des problèmes de stationnement. Donc pas de commerce. Il reste beaucoup d'éléments à étudier avec la Région, les riverains et la CCATM.»
«On n’invente pas les chiffres»
L'opposition Pacte a gardé une lecture stricte des documents soumis aux conseillers. «C'est écrit noir sur blanc dans le dossier: 100 logements avec une variation de plus ou moins dix unités. On n'invente pas les chiffres», fait remarquer Arnaud Morandin. Thérèse Wolters précise encore: «On parle donc d'une arrivée de 300 habitants. Cela va avoir un gros impact sur le village. La consultation citoyenne sera primordiale. Ce qui nous inquiète, c'est la problématique du parking, notamment pour les gens en appartement.»
Hugues Ghenne a précisé sa pensée. «Ce sont des cahiers des charges qui nous permettent d'entrer un dossier et de lancer une enquête publique. Ce sont des chiffres mis dans un dossier pour déterminer un auteur de projet. Un travail sera évidemment réalisé pour voir comment on va procéder. Pour le parking, il y en aura plus après qu'avant car on ne touche pas à celui de la rue de la Gare et il y aura un parking végétalisé au bas de la rue Mélard. Cette problématique du parking devra être discutée et déterminera le nombre de maisons.»
Pacte a approuvé la prolongation de la convention mais s'est abstenu sur le deuxième point. «On ne retrouve pas les éléments que l'on a entendus du côté de l'APIBW, que l'on a consulté en préambule du conseil», a conclu Nathalie Xhonneux.